Le métronome, le moteur, le gladiateur ou tout simplement « King Karim », les supporters de Feyenoord ont donné tous les surnoms possibles et imaginables à El Ahmadi. Simple dans sa vie de tous les jours à en croire ses coéquipiers, cet état d’âme se reflète parfaitement sur la pelouse.
Jamais on ne verra Karim El Ahmadi se compliquer une relance sans raison, ou tenter des talonnades dans des zones risquées. Karim est là pour travailler pour l’équipe, et ses compères, précisent les médias néerlandais.
Après une excellente saison au terme de laquelle il finit champion avec Feyenoord, l’international marocain est élu joueur de l’année par le talk-show célèbre aux Pays-Bas, Voetbal Inside. Il faut dire qu’il était temps de sortir de l’ombre pour l’international marocain de 32 ans. Lui qui est le dernier survivant (au haut niveau) de la belle génération des U20, qui avaient atteint la demi-finale de coupe du monde en 2005, menée par Fethi Jamal.
Depuis, le joueur est resté sur la continuité. Partout où il est passé, il a fait bonne impression. Formé à Twente, c’est pourtant à Feyenoord qu’il écrit l’histoire. Après un premier passage, il est parti aux UAE pour une courte expérience à Al Ahli (Dubaï), avant de signer à Aston Villa, où il joue 2 saisons avant de revenir à Feyenoord en 2014.
Il est donc champion en 2017, 18 ans après le dernier sacre de Feyenoord. La ville en ébullition, Rotterdam n’a d’yeux que pour Karim … « King Karim », véritable patron du milieu et vice-capitaine après le légendaire Dirk Kuyt, les deux hommes ont mené une jeune équipe au sacre, avec à la baguette … un certain, Gio Van Bronckhorst, l’ancien latéral gauche du Barça (2003-2007).