Sur le banc d’Arsenal depuis 1996, l’entraîneur français Arsène Wenger a jeté l’éponge à 68 ans, tournant ainsi la page de deux décennies à la tête des Gunners. À Manchester, c’est Michael Carrick, qui porte les couleurs des Red Devils depuis 2006, qui a rangé les crampons à 36 ans. Un départ qui marque la fin de l’ère de la fidélité totale au club et plonge les footeux dans le nomadisme de la mondialisation, indique Sofoot du 13 mai.
Avant eux, l’Angleterre disait adieu à ses icônes nommées Steven Gerrard, Frank Lampard, Jamie Carragher ou encore Gary Neville et, avec eux, un côté familial qui a longtemps marqué le football outre-Manche. Cependant, d’autres icônes de cette époque s’apprêtent à leur emboiter le pas. Comme c’est le cas de Peter Crouch. Cet avant-centre atypique, recordman de buts de la tête, qui vient de plonger, à 37 ans, en Championship avec Stroke City. C’est que Crouch n’a jamais fait la fine bouche quand il s’agit de jouer dans des ambiances de « bourrin » qui caractérise certains clubs de la Premier League.
Pour accentuer l’anxiété des nostalgiques des temps anciens, l’opération d’urgence subie par Sir Alex Ferguson a plongé les fans dans la peur. La présence de l’Écossais, qui a quitté MU en 2013, dans un stade rassure les plus conservateurs. La Premier League, comme d’autres championnats, est rentrée définitivement dans l’ère de la mondialisation, mais les carrières à la Wenger, Ferguson, Carrick, Crouch, Lampard, Gerrard, Carragher, Neville, ne se feront plus jamais. Les nostalgiques pourront se consoler comme ils peuvent avec d’anciens journaux et enregistrements vidéo.