Dans le métier, on l’appelle la Margaret Thatcher du football. Et pour cause, Marina Granovskaia, la dirigeante russe de Chelsea, est si puissante en négociations qu’elle finit toujours par obtenir ce qu’elle veut, peut-on lire dans un portrait publié par le site du quotidien belge DHnet.be du 22 janvier.
Rayonnante, la Russe conjugue délicatement art de l’écoute et détermination à toute épreuve. On dit d’elle qu'elle a le sens de l’écoute, mais «fait tout pour franchir en première la ligne d’arrivée».
La quadragénaire est tout simplement le bras droit du big boss, Roman Abramovitch, et œuvre en sous-main dans les dossiers les plus chauds du club, comme celui d’Eden Hazard, dont le départ est annoncé du côté du Real Madrid, alors que les détails financiers de cette transaction font encore l’objet de tractations entre les Merengues et Marina Granovskaia.
En tant que directrice générale, elle est notamment chargée de régenter les transferts, négociant indemnités et salaires. L’histoire retiendra qu’elle avait lancé à l’ancien défenseur des Blues, John Terry, qui rechignait devant une proposition de prolongation: «Tu prends ou tu dégages!». Il a pris.
Son ascension, elle la doit à une loyauté sans faille envers Abramovitch. Fraîchement diplômée de l’université de Moscou en 1997, elle intègre alors Sibneft, la société pétrolière de l'oligarque.
Elle gravit rapidement les échelons au point d’être nommée à Londres en 2003, peu après l'acquisition de Chelsea par le milliardaire. Mais ce n'est qu'en 2010 que Lady Marina prendra une vraie place dans l'organigramme du club londonien.