"Je me suis accrochée jusqu'au bout, n'en déplaise à mes détracteurs", a indiqué Clémence Calvin en zone mixte, avant de passer par un contrôle antidopage. L’athlète française a connu une semaine particulière et une préparation cauchemardesque au Maroc.
Le 27 mars à Marrakech, l'AFLD l'accuse de s'être soustraite à un contrôle inopiné, tout comme son mari et entraîneur, Samir Dahmani, également athlète international français, pour obstruction au contrôle, indique l’AFP ce dimanche 14 avril.
L'athlète accuse, elle aussi, le directeur des contrôles de l'AFLD, Damien Ressiot, de violences et porte plainte pour "violences et menaces" dans l'arrondissement de police de M’hamid à Marrakech.
Le mercredi dernier, Clémence Calvin fait l’objet d’une suspension provisoire par l'AFLD, et n'a été autorisée à courir le marathon de Paris de ce dimanche qu'après la levée, vendredi dernier, de sa suspension par le Conseil d'Etat, qui a estimé qu'elle n'avait pas eu l'opportunité de défendre son cas.
Parallèlement, le quotidien L’Equipe révèle que l’athlète fait l’objet d’une enquête du parquet de Marseille pour "infractions à la législation sur les produits dopants". Son domicile à Martigues a été perquisitionné vendredi sans qu'aucun produit dopant ne soit découvert.
Ce dimanche, la Française a battu, sur le marathon de Paris, le record de France de la distance, sous réserve d'homologation (2h23'41"), effaçant le précédent record (2h24'22") de Christelle Daunay, établi en 2010.
Le marathon de Paris a été remporté chez les femmes par l'Ethiopienne Gelete Burka en 2h22'48" et chez les hommes par l'Ethiopien Abrha Milaw en 2h07'05", le double tenant du titre, le kényan Paul Lonyangata, ne terminant que 3e.