Boulami encourage les athlètes à choisir d’autres nationalités

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Kiosque360. La Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) accuse l’ancien athlète international, Khalid Boulami, de servir d’intermédiaire entre des athlètes marocains et des fédérations étrangères qui souhaitent les naturaliser. Pire, Boulami serait même rémunéré pour cette tâche.

Le 27/06/2017 à 22h55, mis à jour le 28/06/2017 à 00h07

La Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) n’en a pas fini avec la polémique entourant le désir de plusieurs athlètes marocains de choisir des nationalités de pays étrangers. La fédération dirigée par Abdeslam Ahizoune accuse même certaines parties de servir d’intermédiaire entre les sportifs marocains et les fédérations étrangères, n’hésitant pas à mettre des noms, ou du moins des initiales, sur ses accusations, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du mercredi 28 juin.

Dans un communiqué publié sur son site Internet officiel en versions française et arabophone, la FRMA accuse « (K.B.), ancien athlète de renom» de «tenter d’approcher plusieurs athlètes formés dans les centres de formation marocains, lors des différentes compétitions nationales, pour leur faire miroiter un avenir meilleur». Nos confrères n’ont pas longtemps hésité avant de désigner Khalid Boulami comme «l’ancien athlète de renom» désigné par la FRMA.

Le communiqué de la Fédé met également en garde contre les dangers que peut comporter ce genre d’aventure. «Un certain nombre d’athlètes qui, par le passé, ont opté pour ce choix, n’ont pas réussi à avoir ce qu’on leur avait promis». La FRMA cite en exemple le cas de l’athlète Ramzi, et rappelle que certaines carrières d’athlètes ont été brisées à cause de ces «fausses promesses». Concernant la polémique entourant les demandes qu’auraient émises 12 athlètes marocains qui cherchent à obtenir d’autres nationalités, sans démentir l’information, la FRMA précise que ces demandes datent de 2013.

Par Ismail El Fassi
Le 27/06/2017 à 22h55, mis à jour le 28/06/2017 à 00h07