Les championnats du monde d’athlétisme ont pris fin ce dimanche. Et les critiques continuent de fuser en direction des responsables de ces mondiaux ainsi qu’à l’endroit de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), rapporte le site Francetvinfo.fr dans un article publié ce lundi 7 octobre. Le média français liste les quatre tares à retenir de cet événement.
Le mauvais choix porté sur le Qatar
En 2014 déjà, à l’annonce de la désignation de ce minuscule émirat du Golfe comme pays hôte des championnats du monde d’athlétisme, les critiques ont fusé. Pire, le patron de l’IAAF de l’époque, le Sénégalais Lamine Diack, a été mis en examen pour corruption par la justice française avec le directeur général de BeIN Sports, Yousef Al-Obaidy. Ce dernier aurait versé la somme de 3,5 millions de dollars au fils de Lamine Diack.
Des tribunes désespérément vides
Si lors des deux derniers jours de la compétition, les tribunes du stade Khalifa paraissaient remplies, notamment grâce à la mobilisation d’ouvriers venus d’Afrique de l’Est, le début de la compétition n’a pas vraiment drainé les foules, y compris lors du marathon ou encore du tour d’honneur des athlètes.
Une chaleur suffocante
Même si les mondiaux d’athlétisme, qui ont habituellement lieu lors de la première semaine d’août, ont été pour l’occasion reportés à fin septembre-début octobre, il a fait tout de même très chaud à Doha, avec des températures avoisinant les 40 degrés et un taux d’humidité plafonnant à 75%. De quoi user les organismes des athlètes, dont beaucoup ont dû abandonner.
Soupçons de dopage
L’entraîneur Alberto Salazar a été suspendu lors de ces mondiaux pour dopage. Il était pourtant soupçonné depuis fort longtemps de pousser ses athlètes à se doper. Mais aucun de ses poulains n’a été suspendu. Pourtant, sept d’entre eux étaient présents à Doha, dont la double championne du monde du 1.500 et 10.000 m, Sifan Hassan.