Une seule médaille de bronze jusqu’ici (El Bakkali) pour les athlètes marocains une semaine après le coup d’envoi des Championnats du monde d’athlétisme, qui se déroulent dans la capitale qatarie, Doha, jusqu'à ce dimanche 6 octobre. Une maigre moisson qui, semble-t-il, influence l’état d’esprit des athlètes marocains, à l’instar de la coureuse de demi-fond Malika Akkaoui, récemment éliminée des demi-finales des 1500 mètres.
Une défaite qu’elle a aussitôt mis sur le dos de la Direction technique nationale de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), rapporte le journal Assabah dans son édition du weekend des 5 et 6 octobre.
Akkaoui se plaint notamment de ses conditions d’entraînement au Qatar puisqu’elle ne bénéficie d’aucun entraîneur, précisent nos confrères arabophones, qualifiant sa situation de «hogra».
De son côté, Abdelaati Iguider, qui a réussi à se qualifier pour la finale du 1500 mètres hommes, s’est quant à lui plaint de coups qu’il aurait subis lors de sa série en demi-finale. «On m’a roué de coups», s’est-il plaint. Les organisateurs, qui ont rembobiné la course pour déceler d’éventuelles irrégularités, ont jugé qu’il n’y a eu aucun mauvais geste intentionnel durant la course.
Si Akkaoui et Iguider n’hésitent pas à s’exprimer devant la presse, ce n’est pas le cas de Hicham Ouldaha. Ce dernier a refusé de livrer le moindre commentaire après sa défaite lors de la première course du 1.500 mètres, prétextant qu’en tant que militaire, il n’avait pas le droit de s’exprimer devant les médias, rapporte Assabah.
Qualifiée pour la finale du 1.500 mètres dames, Rabab El Arafi s’est quant à elle dite fière d’avoir atteint sa deuxième finale lors de ces mondiaux d’athlétisme, après sa finale du 800 mètres disputée il y a quelques jours. Et ce, grâce à son époux-entraîneur, et non à la DTN.