Le 2 avril dernier, le ministère de la Jeunesse et des Sports et le Comité international paralympique (IPC), le Comité paralympique africain (APC) ainsi que la Fédération royale marocaine des sports pour personnes handicapées (FRMSPH), ont signé un protocole d’accord pour l’organisation des premiers Jeux paralympiques africains (JPA) à Rabat, prévus pour janvier 2020.
Cet accord devait servir à donner un nouveau souffle au sport paralympique en Afrique, à travers l’organisation des JPA, une première sur le continent. Ils seront synonymes de billets qualificatifs pour les prochains Jeux paralympiques d’été Tokyo-2020.
La nouvelle de l’annulation de l’événement a fait le tour des médias la semaine dernière, avant d'être démentie par le nouveau ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, El Hassan Abyaba : "le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports n’a jamais refusé d’organiser cette manifestation sportive et ne l’a pas annulée, un événement de ce genre requiert environ six mois de préparation, d’autant plus qu’il nécessite l’importation d’équipements spécialisés, ainsi que les procédures douanières et financières qui en résultent."
En d’autres termes, l’organisation de ces Jeux paralympiques en 3 mois n’est pas possible d’un point de vue logistique.
Une explication qui ne passe pas du coté des athlètes paralympiques marocains qui ont manifesté aujourd’hui, devant les locaux du Ministère à Rabat, leur mécontentement quant au report de la compétition avec comme slogan "non à la marginalisation".