CNOM. Faycal Laraïchi, un homme de dossiers

Faycal Laraïchi succèdera à d’imminentes personnalités qui ont dirigé le CNOM depuis l’indépendance et à leur tête feu Hassan II alors prince héritier. Il fut suivi à la tête de cette institution respectivement par Hadj Benjelloun Touimi, Hassan Sefrioui, Mohamed Tahiri Jotti, Mehdi Belmejdoub, Rachidi Alami et le Général Hosni Benslimane.

Le président sortant a battu tous les records de longévité en y passant près de 24 ans. Il remet le flambeau aujourd’hui à Fayçal Laaraichi que le Général avait qualifié de «…Spécialiste dans le monde du marketing du sport et un homme doté d’un savoir-faire de la modernisation de la gestion.. ». C’était lors de l’élection de Laraichi à la tête de la FRMT. Ce dernier avait alors, remplacé un autre poids lourd du sport, en l’occurrence feu Mohamed Mjid comme l’est le Général Hosni Benslimane.

Quel destin pour ce natif de Meknès et titulaire d’un Master of science de l’Université de Standfort et ingénieur de l’école spéciale des  travaux publics de Paris ? Le magazine français l’Express le citait dans un article intitulé « Plus près du Palais » comment un proche des cercles d’influence et notamment de Fouad Ali Himma.

On dit de lui qu’il est un homme de dossiers qui a été chargé de la reforme de plusieurs entreprises dont notamment la société chérifienne des travaux africains, l’audiovisuel, la fédération royale marocaine de tennis et autres.

Khalid Outaleb directeur du Grand prix Lalla Meryem et ex-membre fédéral qui l’a côtoyé nous rapproche de la personnalité de Fayçal Laraichi trop discret pour un homme public : «Laraichi est un homme honnête, intègre et droit dans ses bottes. C’est un grand sportif qui connaît le sport de haut niveau et qui aime les performances même au niveau managérial. Il fait confiance à ses collaborateurs, n’hésite pas à déléguer mais il ne ferme pas l’œil sur le déroulement de la mission de chacun. Contrairement à beaucoup d’autres dirigeants, quand il trace des objectifs il vous apporte beaucoup de moyens pour les réaliser.»

Il aura à décliner toutes ces qualités en tant que président du CNOM pour remettre notre sport sur les bons rails. D’autant plus que cette institution a souffert d’un immobilisme qui a beaucoup nui à toutes les disciplines olympiques et non olympiques. A tel point que le Maroc qui glanait des médailles d’or dans les jeux olympiques, n’en a récolté dans les derniers JO de Rio qu’une bronze en boxe.

L’athlétisme, le football et toutes les autres disciplines se morfondent dans la médiocrité. Autant dire qu’un travail titanesque attend le nouveau président du CNOM. Faycal Laraïchi aura besoin de toute son agilité qu’il affectionne dans le ping pong pour remettre de l’ordre dans la maison.