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Itinéraires. Les dérives de certains sportifs marocains

Hicham Bouaouiche, sous le maillot national, devançant ses concurrent lors d'une épreuve du 3000 steeple. © Copyright : DR
Abdelhak Aït Laarif est libre, Hassan Saada en liberté provisoire, Badr Hari est sur le point de sortir de la prison… Mais d'autres sportifs marocains sont toujours derrière les barreaux et payent très cher le prix de leurs dérives.
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Abdelhak Aït Laârif a été libéré après avoir passé plus d’un mois en prison pour émission de chèques sans provision. Accusé d’agression sexuelle présumée à Rio le 5 août dernier, Hassan Saada a été autorisé à quitter le territoire brésilien en attendant son jugement. Condamné pour plusieurs faits de violence, Badr Hari, quant à lui, sera bientôt libre. 

Si ces sportifs marocains vont pouvoir reprendre le cours normal de leur vie, d'autres ne risquent pas de sortir de sitôt.

C’est le cas d’Aïcha El Kate, l'ancienne championne marocaine de Taekwondo condamnée en 2013 à 25 ans de prison ferme pour "homicide volontaire avec préméditation et ivresse apparente". L'affaire remonte au 30 octobre 2011. Après avoir été insultée et provoquée par un vendeur dans le quartier Al Menzeh à Rabat, la mise en cause lui avait asséné des coups à l'aide d'une arme blanche le tuant sur le coup. 

L’affaire d’Aïcha El Katé rappelle aussi celle de l’ex-athlète marocain Hicham Bouaouich. La cour d'appel de Rabat l’avait condamné à 30 ans de prison ferme, en 2004, pour le meurtre d'un gendarme français.

En décembre 2000, Hicham Bouaouiche et ses complices avaient abattu Laurent Soler, un gendarme français, d’une balle dans la tête, au moment où ils étaient en train de dévaliser une compagnie d'assurance. Après sept mois de cavale en France, Bouaouiche a été arrêté  par la police en juillet 2001, alors qu'il tentait de rentrer au Maroc.

L'opinion publique ainsi que la justice n’ont pas pu comprendre la véritable raison de ces crimes. Une dérive qui a mené ces sportifs des pistes des stades olympiques à la zone "no free" de la prison.

Par Amal Essahbani et Kabiro
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