C’est acté, l'Agence mondiale antidopage (AMA) a exclu, ce lundi 9 décembre, la Russie des Jeux Olympiques pendant quatre ans. Le drapeau russe ne sera pas présent, cet été, à Tokyo, ni en 2022 à Pékin.
Le pays est sanctionné pour avoir falsifié des données de contrôles remises à l'agence, a expliqué un porte-parole de l'AMA après la réunion décisive du comité exécutif de l’instance à Lausanne: "La liste complète des recommandations (de sanctions du Comité de révision de la conformité) a été approuvée à l'unanimité" par les douze membres du comité exécutif.
Le Comité de révision de la conformité recommandait l'exclusion du drapeau russe des Jeux Olympiques et des championnats du monde de toutes sortes durant quatre ans, avec la possibilité pour les sportifs russes de participer sous drapeau "neutre". Les Russes seront donc absents du prochain mondial de football au Qatar en 2022.
En 2016 à Rio de Janeiro, la Russie avait fini 4e avec 57 médailles glanées (19 en or, 18 en argent et 20 en bronze). Puis le scandale éclate en 2017 et le 5 décembre de la même année, la commission exécutive du CIO suspend le comité olympique russe, et donc la Russie des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018.
168 athlètes y ont participé sous drapeau neutre, remportant 2 médailles d’or, 6 en argent et 9 en bronze.
La Russie peut contester la décision de l'AMA dans un délai de 21 jours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). L'appel serait en principe suspensif et les sanctions ne seraient applicables qu'une fois confirmées par le TAS.
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