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Mohamed Boudrika: les tactiques du football appliquées sur le terrain politique

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Kiosque360. L’ancien président du Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika, a brillamment remporté son siège de député mais aussi celui de la présidence de l’arrondissement de Mers Sultan. Comment cet enfant de la Magana a réussi à gravir les échelons. Retour sur la remontada électorale de Mohamed Boudrika.
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Tout le monde se souvient de cette image de Mohamed Boudrika escaladant le mur du complexe sportif Mohammed V pour assister à un match du Raja depuis le virage de la Magana. Ses adversaires l’avaient alors critiqué pour ce geste, mais personne ne s’imaginait que le jeune Boudrika allait, quelques années plus tard, gravir les échelons de la vie politique en se voyant propulsé parlementaire à la Chambre des représentants mais aussi président du Conseil de l’arrondissement casablancais de Mers Sultan, rappelle le quotidien Assabah dans un portrait consacré à l’ancien patron des Aigles verts, paru dans son édition du weekend des 16 et 17 octobre.

Mais qui est donc Mohamed Boudrika? L’affiche électorale du RNI le décrivait comme un homme d’affaires, père de trois enfants. Ce que peu de gens savent, c'est que Boudrika est marié à une Libanaise, qui a toujours été à ses côtés dans les bons mais aussi mauvais moments. Car des mauvais moments, Boudrika en a connus. Tel un joueur de foot, Boudrika sait parfaitement défendre, et est capable de défendre pendant un bon moment, mais lorsqu’il aperçoit une brèche chez l’adversaire, il n’hésite pas à attaquer là où ça fait mal, décrit le journal casablancais.

Alors que peu de personnes pariaient sur lui lorsqu’il avait quitté la présidence du Raja, Boudrika a su rebondir. Il a mené campagne dans son fief, à Derb Soltane, lui le natif du quartier Drissia. Excellent communiquant, Boudrika a su convaincre les jeunes de son quartier et capitaliser sur son amour pour le Raja pour remporter les élections du 8 septembre dernier. Durant la campagne, il n’a cessé de promettre de faire de son quartier un des plus dynamiques de la capitale économique. Un message reçu cinq sur cinq par les habitants de Derb Soltane, fief du Raja de Casablanca.

Par Ismail El Fassi
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