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Rio 2016. Affaire Hassan Saada: les honoraires du cabinet d’avocats atteindraient la somme de 100.000 dollars

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L’agression sexuelle présumée de Hassan Saada risque de coûter très cher si l’on se fie aux confidences des sources proches du boxeur. Quand on y ajoute les frais de séjour pendant la période de son contrôle judiciaire, la facture risque d’atteindre les 100.000 dollars.
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Depuis que le tribunal a accordé la liberté provisoire sous contrôle judicaire à Hassan Saada, on savait qu’il risquait de passer une longue période à Rio. Selon les premières informations, ce séjour forcé pourrait durer plusieurs semaines sinon plusieurs mois. Accusé d’agression sexuelle contre deux femmes de ménage brésiliennes dans le Village olympique, le boxeur marocain pourrait être jugé sévèrement si les charges retenues contre lui sont confirmées par le tribunal.

Des proches de sa famille auraient eu vent d’une date approximative de son jugement  qui aura lieu en octobre. Le cabinet d’avocats qui lui a  été désigné par le Comité national olympique marocain (CNOM) pour le défendre n’a toutefois  pas confirmé cette information.

Ce qu’on sait par contre, ce sont les honoraires demandés par les deux avocats de la défense. Dans un premier temps, ils ont réclamé une somme de 33.000 dollars pour la libération provisoire de Saada.

Une facture dont le paiement a été étalé sur trois échéances. La première partie a été exigible dès la désignation des avocats. La seconde arrive à échéance le 5 septembre et la troisième le 5 octobre.

C’est dire que jusqu’à cette dernière date au moins Hassan Saada restera sous contrôle judiciaire. Pis encore la défense n’exclut aucunement la délivrance d’un nouveau mandat d’arrêt à l’encontre du boxeur marocain.

Si le ministère public décide d’inculper  formellement Hassan Saada et qu’il devrait passer devant le tribunal pénal au cours de deux audiences, les honoraires des avocats seront plus que doublés.

Ces derniers réclament plus de 56.000 dollars répartis sur trois échéances mensuelles. Ce qui est encore plus grave, c’est que les avocats s’attendent à une décision défavorable quand ils parlent de recours en appel. C’est dire que le pugiliste et le CNOM ne sont pas près de voir le bout du tunnel.

Par Hassan Benadad
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