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Ronaldo: des aveux lourds de conséquences?

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Après avoir interviewé Kathryn Mayorga, Der Spiegel revient sur l’affaire qui oppose l'Américaine à la star portugaise. Le quotidien allemand remet au goût du jour des détails sur la nuit de Vegas, issus des Football Leaks. Détails.
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À l'origine des Football Leaks, le quotidien allemand Der Spiegel apporte des éclaircissements sur l'affaire Ronaldo-Mayorga, quelques semaines après avoir interviewé la victime présumée. C'est en s'appuyant sur des documents confidentiels que les journalistes d'investigation expliquent comment la star du foot et son entourage ont géré la crise.

L’aveu

“Je l'ai b***** sur le côté. Elle s'est mise à disposition. Elle était allongée sur le côté, au lit et je suis entré par-derrière. C'était brutal. Nous n'avons pas changé de position pendant 5 à7 minutes. Elle a dit qu'elle ne voulait pas, mais elle s’est rendue disponible. Tout au long, c’était brutal, je l’ai tournée sur le côté et c'était rapide. Peut-être qu'elle a eu quelques ecchymoses quand je l'ai attrapée… Elle m'a br****… Mais elle n'arrêtait pas de dire “Non”, “Ne le fais pas”, “Je ne suis pas comme les autres”. Je me suis excusé après”, dixit le joueur de la Juventus.

Selon l’enquête de Der Spiegel, c’est la description des faits par Cristiano Ronaldo suite à un questionnaire destiné à connaître précisément la chronologie des faits qui se sont déroulés dans la suite du Palms hotel de Las Vegas la nuit de juin 2009. 

Gestion de crise

Selon les documents consultés par les journalistes allemands, Kathryn Mayorga a contacté la police quelques heures après les faits pour faire part du présumé viol. Alerté par Ronaldo lui-même, l’avocat Carlos Osório de Castro engage alors une équipe de spécialistes. Principalment des juristes, des cabinets d’avocats, des détectives privés et des enquêteurs proches de la police locale… Il fallait enquêter sur Mayorga et prévenir l'arrivée d'un tsunami médiatico-judiciaire. Comme dans une fiction policière même les éléments de preuve présentés à la police par la victime en 2009 ont disparu aujourd’hui, laissant à penser que les défenseurs de Ronaldo ont tout fait pour étouffer le scandale.

L’accord de confidentialité

En Août 2009, la stratégie des avocats de la star aboutit à un accord avec le représentant de Kathryn Mayorga. Le contrat entre les deux parties transforme alors l'agression sexuelle présumée en harcèlement sexuel. L’accord à l’amiable stipule que la jeune femme s’engage à ne jamais parler publiquement de ce qui s'est passé cette nuit dans l'hôtel de Las Vegas. En contrepartie, elle reçoit 375 000 $. Cependant si elle ne respecte pas ce règlement, elle encourt une lourde sanction financière.

Le mannequin rompt le silence

Mais voilà qu'en septembre 2018, 9 ans après les faits présumés, Kathryn Mayorga témoigne devant la police de Las Vegas. Quelques jours après, une enquête est ouverte. “Le dossier a été rouvert et nos détectives remontent les informations données par la victime”, affirment las autorités policières de la ville du péché.

Ronaldo continue à ce jour de nier le viol et parle d’une relation sexuelle consentie. Son témoignage initial semble cependant indiquer le contraire. D'ailleurs, toujours selon les documents consultés par Der Spiegel, le quintuple Ballon d'Or aurait, depuis, légèrement modifié sa version des faits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Kamal Mountassir
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