Mamadou Sakho, suspendu en 2016 par son ancien club Liverpool puis par l'UEFA, pour un contrôle positif avant d'être finalement blanchi, réclame 14,5 millions d'euros de dommages et intérêts à l'Agence mondiale antidopage (AMA), a révélé mercredi The Gardian.
Le quotidien anglais explique que Sakho, qui évolue actuellement à Crystal Palace, a lancé des procédures contre l'AMA, estimant que l'erreur concernant son contrôle antidopage a précitpité la fin de sa carrière chez les Reds. Il estime que la somme réclamée représente le manque à gagner et la perte de sa en quittant Anfield. Il a été à l'époque privé de la finale de la Ligue Europa et d'une participation avec la France à l'Euro 2016, disputé dans l'hexagone.
Pour rappel, Sakho avait été contrôlé positif à un brûleur de graisse après un huitième de finale retour de Ligue Europa face à Manchester United, en mars 2016. Liverpool puis l'UEFA avaient ainsi décidé de le suspendre, avant qu'il ne soit blanchi par la commission de discipline de l'UEFA. Le produit en question n'étant pas répertorié parmi les substances interdites.
Conséquence, il n'a plus retrouvé sa place avec Liverpool, qui l'a prêté en janvier 2017 à Crystal Palace, avant son transfert définitif en septembre de la même année.
Toujours selon The Guardian, l'AMA nie toute responsabilité dans le départ de Sakho à Crystal Palace, prétextant que ses rapports avec Jürgen Klopp sont à l'origine de son transfert.