Ali Lahrichi est un basketteur talentueux de puis longtemps, souvent surclassé par ses coachs. Un statut qui n'a pas facilité sa première année chez les pros. Lors de son année "Rookie" il a dû lutter avec des grandes stars qui jouaient au Wydad pour se faire une place au sein d'un vestiaire.
Du Wydad à l'équipe nationale, il y a qu'un pas. Et il l'a rapidement franchi. Convoqué pour la première fois en 2011 alors qu'il n'avait que 18 ans, il représente toujours fièrement l'équipe nationale, malgré quelques déceptions. Les dernières désillusions en éliminatoires de la Coupe du Monde (3 défaites), lui restent en travers de la gorge. Il nous confie que plusieurs problèmes "extrasportifs" et d'autres mauvais choix et interférences ont causé cet echec.
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Concernant son avenir, Lahrichi nous confirme que la saison passée était sa dernière au Wydad. A la recherche de nouveaux défis, l'international marocain a quelques offres européennes et d'autres propositions au Maroc, qu'il étudiera en compagnie de son agent. Mais sa priorité, c'est partir et s'imposer en Europe pour entrevoir le "rêve NBA", qu'il évoque sourire au coin des lèvres. Avant de finir l'interview, Lahrichi a tenu à nous présenter la femme qui est à l'origine de son succès... sa maman.
Fière de son fils, elle nous a raconté comment elle a repéré sa passion pour le basket dans le parc de son quartier, avant de l'inscrire à l'école du Wydad. Le reste est la belle histoire d'un "enfant béni" qui vit de sa passion, et qui aujourd'hui, est considéré comme l'un des meilleurs meneurs de jeu du continent par la Fédération internationale basket-ball.