Accès aux stades: la police imposera un «no pasaran» aux individus fichés

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Kiosque360. Les autorités sécuritaires ont un nouveau plan de prévention de la violence dans les stades. Il s’agit d’interdire, à partir d’une base de données d’identification embarquée, l’accès aux matchs de la Botola à certaines personnes fichées, recherchées ou à antécédents judiciaires.

Le 30/03/2017 à 20h10

A partir de l’année prochaine, tout spectateur qui désire suivre un match de la Botola à partir des gradins d’un stade ne doit pas ouiblier de se munir de sa carte d’itentité nationale ou de son passeport.

A partir de la saison prochaine, et selon les informations rapportées par le quotidien Al Ahdath El Maghribia, qui dit se baser sur des sources fiables, l’accès aux stades sera strictement encadré.

Des voitures spéciales de la police tiendront à l’œil les supporters qui se rendront aux stades pour y suivre les matchs de la Botola. Tout individu suspect sera immédiatement contrôlé pour s’assurer, à travers une base de données embarquée dans les véhicules de contrôle de la police, de son identité. Il s’agit, selon le journal d’éviter que certaines catégories de criminels comme des personnes ayant des antécédents judiciaires, les délinquants recherchés, les auteurs ou impliqués dans des actes de violence… ne fréquentent les gradins des stades.

Pour ce qui est des supporters mineurs, et dans l’attente de l’adoption du projet du nouveau code pénal qui comportera un volet pénalisant la violence due aux mineurs dans les stades, c’est une circulaire du ministère de l’Intérieur qui va se charger d’encadrer cette catégorie de spectateurs. Ainsi, il a été décidé, et avec toutes les rigueur et fermeté requises,  que tout mineur non accompagné d’un proche parent ou tuteur légal sera interdit d’entrée au stade.

Al Ahdath ajoute aussi que les photos des personnes ayant été condamnées pour hooliganisme seront exposées à l’entrée des stades pour permettre aux forces de sécurité, non seulement de les empêcher d’y entrer, mais de les interpeller et de les remettre à la justice pour avoir violé l’interdiction qui leur a été faite lors de leur condamnation d’accéder à nouveau aux gradins des stades.

Parallèlement à ces mesures de sécurité justifiées, et du moment qu’on ne peut pas avoir un football sans spectateurs, les auteurs acteurs (FRMF, clubs, société civile…) doivent jouer leur rôle d’éducation et de conscientisation en vue de redonner aux stades leur joie de vivre et au football sa capacité de créer la communion et le vivre ensemble. 


Par Mohammed Ould Boah
Le 30/03/2017 à 20h10