L’assemblée générale du Raja a tourné à la bagarre. Said Hasbane, qui est finalement resté président du club, a eu un échange verbal violent avec Mohammed Boudrika, son prédécesseur à la tête des Verts.
Avant de quitter les lieux, Said Hasbane a invité les différentes parties présentes à sceller l’union. Il a souhaité qu’un président soit rapidement trouvé avant sa démission lors de la prochaine AG. Hasbane a laissé une foule en furie après son départ.
Le représentant de la FRMF présent sur place a affirmé que cette assemblée générale n’est pas légale vu son caractère non-conforme aux règlements. Et pour cause elle ne respecte pas l’article 18 qui stipule que les candidatures doivent être déposées 20 jours avant la tenue de l’assemblée.
Les adhérents du Raja ont refusé de discuter les rapports moral et financier pour la saison écoulée. Ceux-ci souhaitaient, semble-t-il, passer directement à une assemblée extraordinaire pour faire chuter Said Hasbane.
Alors que le rapport moral a semblé faire l’unanimité, celui qui traite des finances a été refusé par une bonne partie des adhérents, d'autant plus qu'il affiche des dettes qui atteignent de 250 millions de dirhams.