Y aurait-il eu un complot des joueurs de l’AS FAR contre leur ex-entraîneur Abdelmalk El Aziz ? C’est la question que se pose le quotidien El Massae dans son édition de ce jeudi 27 octobre.
En écho, le quotidien Assabah de la même journée lui emboîte le pas à travers un article dans lequel il affirme que le vice-président de l’AS FAR en appelle aux joueurs pour qu’ils rangent dans le placard les armes avec lesquelles ils ont chassé El Aziz, et de coopérer avec leur nouveau coach, Aziz El Amri.
Un flash-back d’abord. En prenant les rênes de l’AS FAR des mains du Portugais José Romao dans le dernier tiers de la saison écoulée, Abdelmalek El Aziz avait accompli un travail pour le moins herculéen. Au moment de son arrivée, l’équipe militaire coulait à pic vers la Botola D2. Sous sa houlette, le club rbati a fait une remontée spectaculaire, au point même qu’à trois journées de la fin de la Botola, il pouvait encore espérer remporter le titre de champion du Maroc.
Aujourd’hui , on revient au même scénario du limogeage de José Romao: divergences d’intérêts et tiraillements claniques au sein des staffs technique et administratif de l’AS FAR, joueurs peu enclins à mouiller le maillot du club, mauvais résultats… Cette fois-ci c’est El Aziz, «sauveteur» de l’AS FAR en fin de saison dernière, qui en paye les frais.
D’après El Massae, El Aziz aurait confié à des proches que certains joueurs qui ne voulaient pas de lui, et qui avaient derrière eux un autre clan tapi dans l’ombre, ont «saboté» le match contre le Wydad et ont levé le pied exprès.
Par ailleurs Assabah confirme ce climat délétère entre joueurs et El Aziz, en rapportant que le colonel Boubker El Ayoubi vient de mettre les joueurs de l’AS FAR en garde contre le «syndicalisme» qui a empoisonné leurs rapports avec Abdelmalek El Aziz, et de travailler main dans la main avec leur nouveau coach, Aziz El Amri.
Contacté par le360 pour confirmer ou infirmer tout ce rififi, Abdelmalek El Aziz s’est montré peu disert, et s’est calfeutré dans en une réserve spartiate.