Botola: onze points séparent le WAC de son 19e titre de champion

Vainqueur du Raja (1-0), le WAC s'est assuré une large avance en tant que leader du championnat. Le Raja, lui, a hypothéqué ses chances en s’éloignant de huit points des Rouge et blanc. Hormis des petites frayeurs de l’attaque rajaouie, le WAC a maîtrisé les débats, porté par un stade Mohammed V acquis à sa cause. Tout se décidera dans les rencontres face à l’IRT, au HUSA, à l’OCS, au FUS, et au KACM. Le RCA, lui, espère reprendre la 2e place aux dépens de l'actuel occupant de cette position, le DHJ, qui a dominé le CRA vendredi 21 avril (1-0).

Pour les deux entraîneurs la messe est quasiment dite. Selon l'entraîneur des Verts, M'hamed Fakhir, le titre "c'est mission impossible". Sauf que son homologue wydadi, Houcine Amouta, est plus prudent, en affarmant qu'il est encore tôt "pour faire la fête". 

À cinq journées de la fin de la saison, le WAC  n’a besoin que de 11 points pour décrocher le titre de champion, affirme Al Masae dans sa livraison du 25 avril. Avec leur composition très offensive guidée par Jebor, les Rouge et blanc étaient entrés fort dans la partie, mais ils n’ont pas pu concrétiser les occasions qu’ils se sont créées. Au coup de sifflet final, les joueurs du WAC ont accouru vers le quart de virage où étaient massés leurs bruyants supporteurs pour communier avec eux.

Maintenant que le calendrier de la Botola est à jour, le Raja est désormais certain d’être loin de pouvoir être couronné cette année. L’équipe, qui a reculé d’une unité dans le classement général, peut au moins se réjouir d’être sortie d'une spirale qui la cantonnait au milieu du tableau durant la phase aller, après avoir vu son parcours entaché par une crise financière persistante, des débordements d’une partie de ses supporteurs et des querelles internes.

Dans le bas de tableau, quatre équipes, en l’occurrence le KACM (14e), le CRA (13e), le KAC (16e) et le CKT (15e) luttent pour fuir la zone de relégation, qu'elles fréquentent sans discontinuer depuis plusieurs journées. Tous veulent un miracle et non pas un mirage dans un horizon incertain.