Botola1: la FRMF déprogrammée par le nombre des matchs reportés

Les dirigeants de la fédération royale marocaine de football et particulièrement la commission de programmation, sont depuis le début la saison totalement déprogrammés. On dirait qu’ils viennent de se confronter pour la première fois à un calendrier concomitant de matchs national, continental et mondial.

Pourtant, depuis des décennies le Maroc participe à la CAN, la ligue des champions, la coupe de la CAF et le mondial. Mais jamais notre championnat n’a connu autant de matchs reportés, pis encore ces derniers sont reprogrammés et reportés.

L’amateurisme dans tous états. A preuve le match retard de la Botola WAC-CAK qui devait se jouer hier mercredi a été reporté à ce jeudi à la dernière minute. Le comble, c’est que la fédération ne communique pas sur les raisons de ces reports. Celui du WAC-CAK aurait été reporté parce qu’on joue aujourd’hui la demi finale de la coupe du trône.

Face à une cacophonie inimaginable, il est facile de déduire que ceux qui programment les matchs de la coupe pour un jour J, oublient qu’ils ont, eux même, programmé un match de championnat pour le même jour J.

Un dédoublement de la personnalité qui ne peut donner qu’un calendrier pathologique: le FUS compte 5 matchs en retard, le WAC 3 et seuls 3 clubs sur 16 ont joué tous leurs matchs.

Ce qui signifie qu’il n’y a pas un calendrier rationnel pour pouvoir boucler la saison dans les délais convenus. Le flou est total puisqu’au jour d’aujourd’hui tous les matchs en retard ne sont pas programmés à court et moyen terme.

Et ce sont les clubs concernés, notamment le FUS et le WAC, qui vont en souffrir puisqu’ils ignorent quand ils vont jouer leurs matchs en retard afin de peaufiner une préparation spéciale.

La FRMF est vraiment très spéciale. Le 8 octobre dernier elle a retardé tous les matchs parce que le Maroc jouait contre le Gabon à France ville. Tous les match sauf un: le match qui a opposé le Moghreb de Tetouan au Chabab de Khenifra a eu lieu le même jour. Irrationnel, c’est peu dire.