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Complexe Mohammed V: le gâteau de la billetterie divise les intervenants

Les présidents du WAC, Said Naciri, et du Raja, Said Hasbane. © Copyright : DR
Kiosque360. La billetterie du complexe Mohammed V attise les appétits. La société Casa Events et le Conseil de la ville de Casablanca veulent partager le gâteau avec les deux clubs casablancais. Ces derniers se montrant très réticents, les autorités de la ville ont sorti une vieille ardoise, très salée, pour faire plier les deux clubs.
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Ce week-end, les autorités de la ville de Casablanca (Wilaya et mairie), les deux présidents des clubs casablancais (Wydad et Raja), et celui de Casa Events ont tenu une réunion ayant pour objet la gestion de la billetterie du Complexe Mohammed V. Pour les autorités de la ville, c'est Casa Events qui doit se charger de ce volet, en ponctionnant à chaque fois 15% des recettes au profit du Conseil de la ville, sans compter la commission de la société gestionnaire et autres frais divers. 

Mais Saïd Naciri et Saïd Hasbane, respectivement présidents du Wydad et du Raja de Casablanca, ne comptent pas être la vache à traire de la société Casa Events et de la Mairie de Casablanca. Selon le quotidien Assabah de ce lundi 17 avril, ils estiment que les autorités de la ville tentent de les déposséder de la gestion de la billetterie en contrepartie de miettes.  En effet, si Saïd Naciri est d'accord pour confier la gestion des billets à Casa Events, il n'en demeure pas moins qu'il exige la baisse des taux et autres frais ponctionnés. Ce que refusent ses partenaires de la ville.

Finalement, ce conclave s'est terminé en queue de poisson car, selon le quotidien, les présidents des deux clubs casablancais ont fini par claquer la porte de la réunion. Et pour cause. Le conseil de la ville a exigé des deux clubs le paiement solidaire de 14 millions de dirhams, soit une dette cumulée depuis plusieurs années en vertu d'un vieux contrat qui stipule qu'ils doivent verser à chaque match à domicile 15% de leurs recettes dans les caisses du Conseil de la ville.

Mais pourquoi avoir attendu jusqu'à maintenant pour exiger cette dette «magique», en souffrance depuis des lustres? Surtout à un moment où les deux clubs, affectés par la fermeture pendant 13 mois du Complexe Mohammed V, se sont sacrifiés pour survivre, et commencent juste à voir le bout du tunnel.

Par Mohammed Ould Boah
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