Saïd Hasbane a démissionné de la présidence du Raja, et il veut expliquer les raisons qui, selon lui, l’ont poussé à quitter son poste. C’est ce que le désormais ex-président du Raja a fait en rendant publique sa lettre de démission, à laquelle Al Ahdath Al Maghribia consacre un article dans sa livraison du mardi 17 avril. Nos confrères évoquent ainsi les multiples raisons qu’avance Saïd Hasbane pour justifier on départ.
Saïd Hasbane commence tout d’abord par le caractère «personnel» de son choix. Il évoque ainsi la «situation inadéquate» que vit le club et les «obstacles quotidiens» qui se posaient devant lui pour l’empêcher d’accomplir sa mission. Les poseurs d’obstacles, assure Hasbane à Al Massae du 17 avril, ne sont autres que «Mohamed Boudrika et son clan». Selon lui, «une minorité d’adhérents» a, depuis qu’il a pris les rênes du club il y a un an demi, continué de soutenir «ceux qui sont à l’origine de la crise du Raja».
«Tout le monde sait dans quelle situation se trouvait le club» il y a un an demi, rappelle Hasbane, qualifiant cette situation de «catastrophique», et dont il «n’est aucunement responsable». Malgré ces difficultés, Hasbane assure avoir tout fait, avec l’aide du bureau directeur du club, pour tenter de stabiliser la situation et «mieux gérer les dépenses» du club. Hasbane a conclu sa lettre en admettant ne plus «être capable d’ajouter une plus-value» au club, compte tenu «des obstacles» dressés devant lui.