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Hors jeu: Boudrika la gaffe

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Le président du Raja, Mohamed Boudrika est un fanatique de la démission. C’est un éternel démissionnaire qui ne passe jamais à l’acte: il a démissionné 7 fois du Raja et 2 fois de la FRMF.
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Au secours, retenez-moi ou je démissionne ! Une devise qui lui a réussi jusqu’ici puisqu’il a toujours été «prié» de rester. Et il resta. Jusqu’à ce dimanche soir où il démissionna de la FRMF. C’était la démission de trop et surtout le verbe de trop qui a fait déborder le vase de la patience des fédéraux.

Des propos incendiaires qui mettent en doute la probité de tous ceux qui commandent notre football: la fédération, la ligue professionnelle, l’arbitrage, les ligues, le WAC et toutes les autres instances.

Tout ce petit monde complote contre le Raja. Il ne manquait que l’ONU et ce bougre de Ban Ki-moon qui s’est autoflagellé.  Boudrika est allé jusqu’au bout de la victimisation en s’accusant, lui aussi, sans le savoir. Car si on suit son raisonnement, il complote en tant que  vice-président de la FRMF contre le Raja.

Ce faisant, il s’est mis à dos tout le monde pour un penalty contesté sifflé contre le Raja et un document qui a fuité on ne sait d’où. Mais en vérité ces deux facteurs constituent un alibi pour jeter de l’huile sur le feu, car la vraie raison de ce virage de 360 degrés se situe dans les réseaux sociaux.

Quelques heures avant son fait d’arme, les internautes supporters du Raja, très décontenancés par le match contre la RSB, l’ont acculé à choisir entre le Raja et la FRMF.

Il a choisi le Raja, mais à quel prix ? Un club qui est déjà mal servi par deux morts, des blessés et de dures sanctions : huis clos et fermeture du complexe Mohammed V.

C’est vrai que le penalty est contestable puisque l’attaquant berkanais a touché le ballon de la main avant  l’accrochage avec le défenseur rajaoui. Mais il faut convenir que l’arbitre était mal placé pour juger la faute de main et aussi celle du pénalty.

Boudrika est-il allé jusqu’à imaginer que l’arbitre a favorisé la RSB pour la seule raison que le président du club n’est autre que le président de la FRMF Fouzi Lekjaa?

Admettons l’inadmissible, mais pourquoi alors affirmer que le Raja n’avait pas à sa disposition le contrat fuité de Babatunde, alors que le secrétaire administratif  du club avait signé la décharge quand il l’avait récupéré à la FRMF.

Sans vouloir l’accabler, le jeune président du Raja, Mohamed Boudrika, a oublié qu’il était vice-président de la FRMF. Ses collègues dans cette instance lui en veulent énormément jusqu’à exiger de lui les preuves de ces accusation qu’il doit fournir au procureur du roi.

Les Verts ne méritent vraiment pas toute cette série de déconvenues. Ils jouent dans une grande équipe avec sa longue histoire, les grands hommes qui ont fait son histoire et surtout son esprit de jeu porté beaucoup plus sur le spectacle que sur le résultat.

Franchement, le legs du Père Jégo, de Maati Bouabid, de Semlali et beaucoup d’autres, n’a pas été bien préservé. Et ce n’est pas de la seule faute de Boudrika.

Par Hassan Benadad
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