Il n’y a pas de hasard, c’est la réalisation d’un contrat programme concocté depuis des années par les dirigeants du FUS. Le style de gestion du comité rbati diffère amplement de celui des autres clubs.
Tout simplement parce que le club est géré comme une entreprise avec son immobilier, son mobilier, son personnel, son compte d’exploitation et son bilan.
Il y a aussi une hiérarchie dans la gestion avec le président, le directeur administratif, la direction technique et ainsi de suite. Et puis, il y a ce qui est important dans toute cette organisation, c’est le service de la communication.
Au FUS, la presse a eu affaire à un seul interlocuteur qui n’est autre que le chargé de communication. Tout est fluide dans ce domaine là puisque même les dirigeants du club ne prennent pas la parole et laissent à leur service de communication toute la latitude d’informer les journalistes.
C’est tout le contraire du WAC, par exemple, où on trouve deux chargés de communication qui ne communiquent pas. Et pour cause, il faudrait qu’ils attendent l’autorisation du président Naciri pour pouvoir lâcher quelques bribes. Ce n’est pas de leur faute, c’est la faute à la désorganisation du club.
Autant dire que le sacre du FUS en tant que champion du Maroc, est une question d’organisation, de bonne gouvernance et de vision à moyen et surtout long terme.
Quand le comité a pris les rênes du club, il a établi un programme, fixé des objectifs et délimité le temps.
Depuis, le bureau a élaboré des prévisions, fait, au fil du temps, des corrections pour arriver à la réalisation d’aujourd’hui: le FUS champion du Maroc.
C’est dire qu’il n’y a pas de secret dans la réussite du FUS: c'est la bonne école.