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Hors-jeu: sauvez le soldat Raja !

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C’est triste ce qui se passe au Raja. C’est aberrant qu’on s’attaque à un homme qui a, à peine, 30 jours dans son compteur de président. C’est stupide qu’on lui demande un bilan. C’est idiot comme sédition.
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Les grands présidents du Raja  comme feus Abdeltif Semlali, Maati Bouabid, Abdelouahed Maach et les autres ont dû se retourner dans leurs tombes à cause du jeu puéril qui se passe au Raja depuis quelque temps.

Les vivants comme Retnani, Hanat, Ghallam, Amor, Souiri et les autres regardent ce spectacle désolant en croyant faire un cauchemar.

Malheureusement il n’y a rien de virtuel dans les maux qui rongent le Raja. Tous les joueurs font grève et à part Mabidi, le club s’est déplacé sans ses joueurs titulaires à Ifrane pour la concentration.

Une poignée de supporters a tenté d’organiser une manifestation pour demander au nouveau président de «dégager». Et pour boucler la boucle, le président sortant, Mohamed Boudrika, se comporte comme s’il est toujours président du Raja.

Il répond avec une célérité incroyable à tout ce qui sort de la bouche de Said Hasbane. Dès le premier de point de presse de ce dernier, Boudrika a, depuis la Mecque où il effectuait la Omra, répliqué par vidéo et ce dans la même nuit.

Il pouvait bien attendre qu’il revienne au Maroc pour démentir les propos de son successeur et profiter tant que possible de la sérénité et de la spiritualité qui règnent à la Mecque.

Aujourd’hui il récidive en s’attaquant à son successeur qui a donné sa première conférence de presse. Non franchement entre Boudrika et Hasbane s’étalent tous les maux d’un grand club qui n’a plus trouvé de dirigeants à sa taille.

Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César, personne ne peut juger Said Hasbane qui n’a pas terminé un mois à la tête du Raja. Son seul tort c’est d’avoir divulgué les chiffres noirs qui rongent les finances du Raja.

Or dans toute succession, que ce soit dans le sport où ailleurs, il est nécessaire de faire l’inventaire de l’entreprise avant de commencer à travailler.

On dit de Hasbane qu’il est impulsif, voire vulgaire, mais qui à sa place ne s’énerverait pas face à cette levée de boucliers éminemment télécommandée.

Par Hassan Benadad
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