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La cacophonie règne dans les rangs des adhérents du Raja

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Kiosque360. Alors qu’une assemblée générale est prévue pour la fin de ce mois-ci, la cacophonie la plus totale semble régner en ce moment dans les rangs des adhérents du Raja de Casablanca. Les clans pullulent et chacun d’entre eux cherche à se positionner, accentuant un peu plus la désunion au sein de la direction du club.
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Le Raja de Casablanca n’en finit pas avec les problèmes. A quelques semaines de la tenue de l’assemblée générale du club, les adhérents continuent de se déchirer. Ce n’est même plus un clan qui s’oppose à un autre, mais plusieurs clans qui s’affrontent, affirme le quotidien Al Massae du lundi 10 juillet. Des divisions qui sont apparues au grand jour lors de la tenue d’une réunion en présence de plusieurs adhérents du club au courant de la semaine écoulée.

Le journal rapporte ainsi que les adhérents du Raja se partagent en de nombreux petits clans. Et chacun de ces clans soutient un dirigeant du club. Même si le quotidien admet que la majorité de ces clans se rejoint sur un seul point: le souhait du départ de Saïd Hasbane. En attendant, encore faut-il qu’ils tombent d’accord sur le successeur. C’est justement là où le bât blesse. Un petit groupe soutient Mohamed Boudrika. Un autre soutient l’ancien président Mohammed Aouzal, tandis qu’un autre groupe souhaite la formation d’un comité temporaire de direction.

Un autre clan, qui constitue néanmoins la majorité des adhérents, n’a pas d’opinion propre mais attend de voir dans quel sens le vent va tourner, rapporte encore le quotidien arabophone. En attendant, Saïd Hasbane s’accroche à son poste et refuse de quitter la présidence du club prématurément, assure Al Massae. Le club, lui, continue de vivre une situation financière étouffante, au même moment où le nouveau coach du club, l’espagnol Juan Carlos Garrido, éprouve du mal à réunir son effectif. Plusieurs des joueurs refusent de s’entraîner tant que leurs salaires ne leur ont pas été versés.

Par Ismail El Fassi
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