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L’Assemblée générale du Raja renvoyée aux calendes grecques?

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Kiosque360. L’assemblée générale du Raja, prévue auparavant pour le 31 juillet courant, risque d’être retardée, voire tout simplement renvoyée aux calendes grecques. C’est que la famille rajaouie a vraiment peur de sauter dans l’inconnu en tentant de destituer le président actuel du club.
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Le président du Raja, Said Hasbane, dont certains adhérents du club veulent la tête, malgré un mandat à peine entamé et des problèmes financiers dans lesquels il n’a pas une seule once de responsabilité, serait-il finalement devenu un moindre mal? En tout cas, l’assemblée générale extraordinaire exigée par ses ennemis pour le destituer risque de traîner ou de ne plus avoir lieu.

C’est du moins ce que croit savoir le quotidien Assabah dans sa livraison du 19 juillet, en rapportant que la tenue de l’AG du Raja, prévue pour le 31 juillet courant, risque fort probablement de ne pas avoir lieu dans les délais fixés auparavant.
 
Ce renvoi sine die de l’AG est d’autant plus logique qu’aucune convocation, ni rapport moral ou financier n’ont été encore envoyés aux éventuels participants, alors que la loi exige que cette procédure soit dûment remplie 15 jours avant l’AG. De même aucun ordre du jour n’a été fixé pour ce conclave, même si l’on sait que c’est l’éviction de Hasbane qui sera l’unique “clou” de cette AG.

Or, même les plus fervents adversaires de l’actuel président du Raja ne sont pas tellement convaincus de leur démarche, et ont même peur qu’elle ait un effet boomerang sur le club, qui n’a jamais été dans une aussi mauvaise impasse, que celle héritée de l’ère Boudrika.

L’autre signe de l’inévitable renvoi de cette AG “destitutive”, c’est que Hasbane, mine de rien, vient de remettre des chèques de garantie, en son nom personnel, aux joueurs grévistes du Raja pour les rassurer quant au paiement imminent de leurs arriérés de primes et salaires. Un geste d’apaisement d’autant plus important que la grogne des joueurs constitue une vague sur laquelle surfent les anti-Hasbane, qu'il s'agisse des adhérents ou des improbables revenants Boudrika et Aouzal.

Par Mohammed Ould Boah
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