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Le RCA veut s'emparer du fauteuil de leader face au FUS

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Kiosque360. Sur la pelouse du stade rénové de Mohammed V, le RCA s'attend à un match à multiples enjeux, qui lui offrira, probablement, la possibilité de s'installer en tête du championnat.
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Un rendez-vous périlleux, affirme al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 5 avril. Le RCA, avec deux unités de retard sur le WAC, attend fébrilement la rencontre de ce mercredi pour s’emparer de la tête du classement, quand il reçoit le FUS, un gros client qui occupe la septième position, dans le cadre de la 22e journée de la Botola.

Si le club vert cherche une constatation de sa force pour s’emparer du fauteuil de leader qu'il n'avait occupé à aucune reprise depuis le début du championnat, la formation rbatie cherche une preuve supplémentaire de sa résilience.
La rentrée du Raja dans le concert des prétendants au titre n’est pas une pensée sans réalité. Au milieu des difficultés, le club Vert avait droit de compter sur son habileté et sur la puissance du talent. Ce qu’il fallait pour réussir était du temps, des conciliations, de l’adresse, de la patience ; il fallait laisser au travail le temps de se fructifier, aux malentendus le temps de s’affaiblir.

Sur les pelouses, l’équipe se battait : elle se battait de grand cœur; même lorsque la victoire paraissait incertaine. Elle avançait dans le classement général à petit bruit, elle accoutumait ainsi peu à peu les autres formations à sa présence, à sa parole, à son action.
Le FUS, dont la cote n'était pas très haute en début de saison, vise maintenant ouvertement une place sur le podium final. Toutefois, il compte plusieurs absents sur blessure, dont Ass Mandaw Sy, Mamadou Niang, Mehdi El Bassel, Mohamed Fouzir mais aussi Hicham Laroui. En revanche, le Raja sera privé de son buteur Adil El Karouchi.

Après le nul face à l’OCS, qui a mis fin à une série de cinq victoires consécutives, le RCA dit tout haut, à qui veut l’entendre, que c’est là le sans-faute qu’il compte adopter et qu’il n’acceptera aucun faux pas, à quelques semaines de la fin de la Botola. Le club de Hasbane a fait taire toutes ses rivalités devant la grandeur imposante de cet objectif, tandis que M’hammed Fakhir a fait entendre à ses supérieurs de sévères paroles. Si le RCA se trouve toujours dans l’embarras financier, l’ouverture du stade Mohammed VI peut lui faire procurer les ressources dont il a besoin et lui rapporter les profits qui se sont taris depuis sa fermeture. Le RCA a la possibilité de remporter un sixième succès sur sept rencontres. 

Il n’y a pas de succès là où il ne peut y avoir ni esprit de suite, ni visions lointaines, ni efforts assidus, ni persévérance. Le RCA, comme le FUS, en sont conscients.

Par Omar Sara
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