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L’enfer du décor. Entraîneurs ou charognards ?

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Le divorce entre le Raja et Taoussi n’était pas encore consommé, que 12 CV d’entraîneurs étaient déjà sur le bureau du nouveau président. Etonnant !
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Le Raja de Casablanca s’est séparé officiellement, ce dimanche 7 août, de Rachid Taoussi. Son successeur n’est autre que M’hamed Fakhir. L’information n’a surpris personne. C’était écrit, c’était attendu, car le départ de Taoussi n’était qu’une question de temps. D’autant plus que, depuis sa nomination, il n’a jamais fait l’unanimité au sein de la famille rajaouie. Même l’ancien président Abdelkader Retnani était monté au créneau pour tancer Mohamed Boudrika pour l’avoir engagé, en ces mots acerbes : «Le Raja est un grand club, il lui faut un grand entraîneur».

Fakhir est un «grand entraîneur». Il l’est du moins aux yeux de la majeure partie du public du Raja. C’est justement ce public, qui fait et défait entraîneurs et dirigeants, qui lui sera d’un grand apport. Fakhir peut également se targuer de son riche palmarès : il est l’entraîneur le plus titré au championnat marocain (7 titres et 6 coupes du trône…)

La nomination de Fakhir est à même de ramener paix et sérénité à la maison rajaouie. Les joueurs ne diront pas non plus le contraire, puisque certains d’entre eux étaient en bisbille avec son prédécesseur, Rachid Taoussi. D’autres, tout simplement, ne le portaient pas dans leur cœur.

Tous les ingrédients d’un changement à la tête du staff technique étaient donc réunis. En revanche, c’est plutôt la manière qui laisse tant à désirer. En effet, il y a quelques semaines, le président Said Hasbane avait exigé de Taoussi de revoir son salaire à la baisse, laissant fuiter l’information selon laquelle, en cas de refus, il ferait appel à Fakhir. Le désormais ex-coach du Raja a accepté. Mais il y avait sans doute anguille sous roche. Perfide, Hasbane attendait au tournant Taoussi. Il a fini par avoir sa tête.

Le hic est que, bien avant cette séparation, pas moins de 12 CV d’entraîneurs étaient déjà sur le bureau du nouveau président. D’autant plus curieux que Taoussi venait de rentrer d’un stage concluant à Ifrane et préparait la suite. Il devrait se sentir comme une fille aux genoux cagneux dans un concours de beauté.

Par ailleurs, il existe une Amicale nationale des entraîneurs de football du Maroc, censée défendre les intérêts de ses membres, et faire respecter les règles de l’éthique et de la morale. Elle a été saisie par Taoussi pour mettre fin aux "agissements" de Fakhir et de bien d’autres entraîneurs, mais elle est restée de marbre. A moins que cette amicale, présidée par l’indéboulonnable Abdelhak Rizk Allah alias Mendoza, ne soit, comme il se dit tout bas, une alliance de bande de potes.

Par Abdelkader El-Aine
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