Triste scène que celle qui s’est déroulée dans l’après-midi du dimanche 1er octobre sur les gradins du grand stade de Tanger, théâtre de la rencontre qui a opposé l’Ittihad local au Raja de Casablanca, et qui s’est soldée par un match nul (un but partout) entre les deux clubs.
Quelques instants avant le coup d’envoi de la rencontre, et alors que l’hymne national était entonné comme c’est devenu une habitude dans nos stades, il a été copieusement sifflé par une partie du public de l’IRT, relève le quotidien Assabah dans ses pages sportives du mardi 3 octobre.
Selon des sources citées par le quotidien arabophone, ce n’est pas la première fois qu’une telle scène se produit à Tanger, seule ville où ce genre de comportement existe. Puisque rien de tel n’a jamais été constaté sur d’autres stades, même pas à Al Hoceima qui vit pourtant un mouvement social depuis plusieurs mois, rapporte le journal arabophone. Un problème qui n’aurait normalement jamais dû avoir lieu car dans aucun autre pays au monde l’hymne national n’est entonné lors des rencontres de championnat.
Une invention purement marocaine déplorée par le chercheur en droit du sport Yahya Saïdi, qui estime qu’il y a d’autres initiatives à promouvoir si on veut élever le niveau de patriotisme de notre public. Alors que le fait d’entonner l’hymne national sert à élever le niveau de conscience civique et patriotique chez le public, il semble que pour une partie des supporters tangérois, le message ne soit pas bien passé.