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Loi sur les joueurs étrangers : Lekjaa maintient le statu quo

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Kiosque360. Malgré les requêtes de plusieurs clubs demandant l’assouplissement des conditions d’accès des joueurs étrangers à la Botola, le président de la Fédération a fait la sourde oreille.
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Fouzi Lekjaa n’a pas cédé à la pression des clubs et ne juge pas urgente la réforme de la loi qui pose les conditions à remplir par les joueurs étrangers pour être éligibles à évoluer en Botola Pro. C’est ce qu’indique le quotidien Assabah dans son édition du 30 décembre, qui a fait un rappel de ces conditions.

En effet, la loi exige des joueurs étrangers de disputer au moins 10 matchs internationaux avec leurs sélections nationales A ou B (locaux), ou 10 matchs avec leurs sélections des moins de 23 ans, pour être recrutés par les clubs de première et seconde divisions de la Botola.

Pour rappel, plusieurs clubs avaient demandé soit la révision à la baisse du nombre des matchs requis, sot revenir à l’ancien système. Pour Assabah, cette loi est imprécise à plusieurs égards. À commencer par sa définition du joueur étranger qui se limite aux footballeurs africains. D’autre part, la référence à l’équipe des locaux, est une spécificité du continent africain qui n’existe pas ailleurs.

Le quotidien évoque le cas du joueur Chisom Chikatara qui a joué six matchs avec la sélection du Nigéria et quatre avec les moins de 23 ans, cumulant ainsi 10 matchs qui le rendent éligible pour jouer au Maroc. Selon Assabah, Chikatara ne remplit pas les conditions puisqu’il n’a pas joué les dix rencontres au sein d’une même catégorie comme le suggère la loi.

Assabah indique également que la loi a fait l’impasse sur le cas des nombreux joueurs africains dont les contrats arrivent à expiration en fin de saison, sans que le texte précise si ce système va s’appliquer dans leur cas. Enfin, le quotidien indique que ce système oblige les clubs marocains à acheter des joueurs internationaux à très fort prix, ce qui pénalise leurs finances, et regrette que les clubs ne puissent pas recruter de très jeunes talents à des prix très abordables.

Par Ismail El Fassi
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