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Raja: Aouzal mènera-t-il la barque qui coule ?

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Kiosque360. Alors que Saïd Hasbane refuse de renoncer à ses fonctions malgré sa position fragilisée, les adhérents ont fait appel à un vieux soldat, en l’occurrence Mohamed Aouzal, pour le mettre au faîte du pouvoir. Les joueurs, en colère contre le non-paiement de leurs salaires, refusent de reprendre l'entraînement.
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Au Raja, on en est encore aux tâtonnements, aux mesures chimériques, aux oscillations des opinions indécises. On fait de l’expectative et des réticences une politique. Faute de se sentir en terrain solide, personne ne se hasarde à trancher dans le vif, à dire le fin mot de la situation.

Ces derniers jours, les différentes sensibilités du club ont organisé plusieurs réunions afin d’établir la feuille de route de la prochaine étape. Sur ce point, on sait à peu près ce qui en est. Les partisans et les opposants de Hasbane se livreront à un bras de fer lors de l'AGE du club, prévue le 31 juillet.
 
Alors que Hasbane, contesté en interne, peine à reprendre l’exercice normal de son autorité, un candidat avoué et désigné en quelque sorte par le suffrage anticipé de l’opinion rajaouie a été proclamé. Il s'agit de Mohamed Aouzal, «le seul qui saura préserver le club des atteintes de toutes les crises», confessent-ils.

Le départ du patron du Raja ouvrira la voie à des élections anticipées, souhaitées par les adhérents. «Cette décision est motivée par une crise financière aigue, l’instabilité du club et le manque de visibilité à court terme», écrit Al Akhbar dans son édition du 28 juin. Au fond, les adhérents souhaitent un comité qui aura pour mission d’exercer une action directe et efficace pour sauver le club. Si Aouzal, qui se trouve en France actuellement, affirme qu'il n’entrera pas dans la voie que lui ouvrent si complaisamment quelques parties au sein du club, sa candidature inspire une prudente réserve dans les discussions qui s’engageront, lui qui fut l'objet d'une opposition vigoureuse par le passé.
 

Dans la foulée, les joueurs du Raja ne semblent pas prêts à reprendre l’entraînement lundi prochain. Accusant des impayés de salaires et faute d’un accord, ils réclament leur dû et des garanties pour l'avenir. Une situation très délicate qui risque de compliquer la donne avec le nouvel entraîneur, qui a été assuré que le Raja est capable de remplir ses obligations financières avec ses joueurs. Tel est en ce moment l’état des choses. Le Raja, empêtré dans une existence qui se décompose, pourra-t-il se sauver ?

Par Omar Sara
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