Ennemi juré de Mohamed Boudrika, Saïd Hasbane aura finalement tout fait pour empêcher son prédécesseur à la direction du Raja de lui succéder. Boudrika voit en effet son rêve de présider à nouveau le Raja s’éloigner de plus en plus, puisqu’il ne pourra pas faire partie des membres du comité provisoire présidé par Mohamed Aouzal, chargé de diriger le Raja après la démission de Hasbane, rapporte le quotidien Al Massae de ce lundi 9 avril.
Si Boudrika ne pourra pas faire partie de ce comité «des sages», c’est qu’une plainte déposée précédemment à son encontre par la direction du Raja l’en empêchera, confie une source bien informée à nos confrères arabophones. Un certain nombre d’adhérents du Raja ont notamment évoqué la question lors d’une réunion interne et ont estimé, en conclusion, que Mohamed Boudrika ne pouvait pas devenir membre du comité tant que la justice n’a pas encore dit son mot sur la plainte.
La présence de Boudrika dans le comité provisoire est d’autant plus improbable que la plainte a été déposée à son encontre avec l’aval d’une majorité d’adhérents du Raja. L’absence de Boudrika dans le comité va en tout cas à l’encontre des souhaits de celui qui veut présider ce comité, l’ancien président du Raja Mohamed Aouzal. Ce dernier comptait sur la présence de Mohamed Boudrika et Saïd Hasbane dans le comité pour rassembler les différents courants du club.