Raja: l'heure de Said Hasbane a-t-elle sonné?

Décidément, le club des Verts ne voit pas encore le bout du tunnel. Profitant de la trêve du championnat, l’ancien président du Raja, Mohamed Boudrika, a critiqué violemment les «sages» du club qu’il accuse d’être les responsables de sa destitution, rapporte le quotidien Al Akhbar du 16 janvier. Boudrika a déclaré qu’il a été sacrifié au profit de l’actuel président, Said Hasbane, pour permettre aux sages du club de sauver leur peau après la levée du tifo «basta» par les Ultras Eagles, lors du derby 2015, et qui exprimait la colère des supporters envers les dirigeants du club, rapporte Al Akhbar.

Mohamed Aouzal, ancien président du Raja, a convoqué une réunion avec la commission tripartite désignée par les adhérents pour trouver une sortie de crise du club. Or, Mohamed Boudrika y voit une manœuvre des anciens pour revenir aux affaires et obtenir la sympathie des supporters.

Une source du quotidien Al Akhbar a déclaré que la commission tripartite va procéder à l’examen de la liste des adhérents qui ont demandé la destitution de Said Hasbane et la convocation d’une assemblée générale extraordinaire pour désigner un nouveau capitaine du vaisseau rajaoui, à la dérive depuis l’été dernier.

Le quotidien indique que la liste des adhérents demandant son départ devrait être paraphée par Hasbane, qui doit jeter l’éponge ce lundi 16 janvier, et décider de la date de l’assemblée générale extraordinaire pour la désignation de son successeur. Al Akhbar poursuit qu’il est probable que Hasbane s’accroche à son poste en raison de la gestion efficace dont il a fait preuve malgré les problèmes qui plombent le club. En effet, le Raja, après la phase aller du championnat, caracole à la quatrième place, à quatre longueurs du leader, le WAC. Quant à la crise financière du club, le bilan de Hasbane n’est pas brillant, mais le Raja est presque sorti de la zone de turbulence.