Mohamed Boudrika ne connaît sans doute pas l’adage qui dit : «Il faut tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler ». L’homme, éjecté sans ménagement de la présidence du club, tente un retour par la fenêtre.
Le fait qu’il s’est vu refuser par l’actuel président, Said Hasbane, le montant de la cotisation d’adhérent, ne semble apparemment pas l’offusquer. Au contraire, il revient à la charge avec des propos déplacés, qui laissent pantois.
Au bi-hebdomadaire spécialisé Al Mountakhab, Boudrika déclare être prêt à aider le club à sortir de la crise dans laquelle il se débat. « Je suis prêt à soutenir le Raja pour surpasser sa situation actuelle, mais à condition que l’un des sages et anciens présidents du club donne d’abord une aide financière, et je donnerai le double », a-t-il promis.
Fidèle à lui-même, l’ancien président qui aime parler chiffres et argent, poursuit sans vergogne : « Si un ancien président accorde au Raja 1 million de dirhams, je donnerai 2 millions. Et s’il donne 2 millions, je donnerai 4 ». Curieuse cette façon de raisonner et ce bras de fer à distance qui n’a vraisemblablement d’autre objectif que la provocation.
Boudrika ne manque pas non plus de faire un clin d’œil à son successeur Hesbane : « Celui qui s’évertue à être président, doit être en mesure d’assumer ses responsabilités. C’est cela la gestion, ce n’est pas une sinécure… »
Haj Boudrika, qui envoyait des mises au point, voire des missiles, depuis la Macque où il effectuait la Omra, n’a toujours pas fait son mea-culpa. Faute de quoi, le silence est parfois d’or. Il rendrait service au Raja en l'onservant.