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Recrutement des joueurs étrangers: la réforme qui s’impose

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Kiosque360. Après le précédent Chisom Chikatara et la nouvelle politique migratoire du royaume, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) se trouve dans l’obligation de réformer la loi qui fixe les conditions d’accès des joueurs africains au mercato marocain.
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La FRMF serait en train d’étudier une réforme de la loi qui exige des joueurs étrangers de disputer au moins 10 matchs internationaux pour être recrutés au Maroc. C’est ce que révèle le quotidien Assabah du 23 décembre, ajoutant que la fédération serait sur le point de retenir une des options suivantes : soit la révision à la baisse du nombre des matchs requis, soit revenir à l’ancien système.

Selon Assabah, la première option semble avoir le plus de chance de s’appliquer, puisque la FRMF, en cohérence avec la politique du royaume dans le traitement de la situation des Subsahariens, se dirigerait vers la levée de l’obligation pour ces joueurs de disputer 10 matchs internationaux avant d'être éligibles à la licence de la FRMF.

Cette nouvelle orientation de la fédération est motivée, d’une part par l’affaire de l’attaquant du WAC, le Nigérian Chisom Chikatara, qui a soulevé un conflit entre l’équipe casablancaise et l’Ittihad de Tanger. Ce dernier avait émis un doute sur le fait que le joueur a joué le nombre des matchs internationaux requis, avant que la fédération ne tranche définitivement en faveur du WAC.

D’autre part, la FRMF se trouve dos au mur avec l’arrivée à terme des contrats des joueurs africains et le casse-tête juridique que cela risque d’entraîner s’il fallait leur appliquer la loi en vigueur actuellement.

Parmi les pistes avancées par Assabah, une possibilité qui serait donnée à ces joueurs de renouveler leurs contrats sans subir les restrictions de l'actuelle loi. Enfin, indique le quotidien, l’esprit de cette réforme de fond s’explique par la nouvelle politique du Maroc qui se caractérise par le rapprochement étroit avec les pays du continent noir et par la deuxième vague de régularisation des migrants subsahariens en situation illégale ordonnée par le roi Mohammed VI.

Par Fayçal Ismaili
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