Quand un club de la trame du Wydad perd un match, plus ou moins important, c’est vers le «siège éjectable», celui bien sûr de l’entraîneur et non du président, que tout le monde se tourne.
Il est vrai que John Toshack, depuis son arrivée au Wydad a réalisé de bonnes choses lors de ses deux premières saisons : champion en 2015, puis vice-champion du Maroc en 2016. Sans parler de la qualification en demi finale de la Coupe Orange de la Confédération (Ligue des champions africaine).
Il n’empêche que depuis la perte, sur le fil, du titre de champion en 2016 suite à la dilapidation d’un important capital de points précieux, l’entraîneur gallois est désormais en sursis et risque d’être sacrifié à tout instant.
Des noms circulent même ces derniers temps quant à l’identité de son éventuel remplaçant. Le Tunisien Faouzi Benzerti et l’Egyptien Hassan Shehata seraient les plus sollicités. Le dernier cité aurait même affirmé avoir été contacté par le Wydad depuis son récent départ du club égyptien de Talaï El Jaïch.
Ces deux entraîneurs ont en commun d’avoir fait de très courts séjours à la tête d’un club marocain, le Raja pour Benzerti et le DHJ pour Shehata. Un profil qui servirait les intérêts de Said Naciri, président du Wydad qui, pour durer, doit jouer à la valse des entraîneurs.