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Wydad: un champion d’Afrique très mal classé en Botola

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Kiosque360. Le titre de champion d’Afrique remporté en novembre dernier par le Wydad de Casablanca s’apparente grandement à une victoire à la Pyrrhus. Pertes en cascades de matchs de la Botola, renvoi de l’entraîneur et de nombreux joueurs sont les signes du malaise du champion du Maroc et d'Afrique en titre.
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Le Wydad de Casablanca a été complètement extenué suite à une saison 2017 hyper chargée, mais au cours de laquelle il a gagné son 19e titre de champion du Maroc en mai 2017, son deuxième trophée de la Champions league africaine en novembre suivant, tout cela assorti de conséquentes rentrées financières dans les caisses du club rouge et blanc.

Dans son édition de ce mercredi 31 janvier, le quotidien Al Massae rapporte qu’après avoir atteint les sommets, le Wydad a vite pris une pente descendante, non seulement à cause de sa piètre prestation en Coupe du monde des clubs, en décembre 2017 (2 matchs, 2 défaites), mais surtout de la mauvaise passe qu’il traverse en Botola où il est actuellement 12e du classement, avec 16 points sur 45 possibles, et un match en retard contre son voisin du Raja.

Mais ce manque de forme en Botola lors de la phase aller, Al Massae l’explique par la fatigue des joueurs qui étaient engagés durant deux années successives, et quasiment sans répit, sur plusieurs fronts à la fois (Botola, Coupe du trône, Ligue des champions d’Afrique). A tel point que pour solder ses matchs en retard du début de cette saison, le club casablancais a été condamné à jouer 7 matchs en l’espace de 22 jours, et le plus souvent en recevant en dehors de Casablanca.

Il est vrai aussi qu’un malaise s’est instauré au sein de l’équipe, entre joueurs et entraîneur, ce dont d’ailleurs s’est plaint ouvertement Houcine Ammouta. En effet, le premier coach marocain vainqueur d’une Ligue des champions africaine a insinué l’existence d’un «sabotage» ou «complot» de la part des joueurs, mais aussi des malentendus avec l’administration du club. D’où son départ en moins d’une année de service et l’arrivée du Tunisien Faouzi Benzarti qui abordera la deuxième partie du championnat avec une équipe fortement remaniée.

Un défi monumental attend le nouvel employé de Said Naciri: défendre l’un ou les deux titres que le WAC a glanés la saison écoulée.  

Par Mohammed Ould Boah
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