Le Moghreb de Fès, relégué la saison dernière, caressait l’espoir de retrouver sa place parmi l’élite du football national. Mais l’équipe phare de la capitale spirituelle du royaume a entamé mal sa saison. Avec une seule victoire en cinq matchs contre trois nuls et une défaite, l’équipe est mal partie pour atteindre son objectif.
Mais voilà que, en plus de l’absence de résultats probants, vient s’ajouter la «maladresse» de l’entraîneur. En effet, les propos tenus par Tarik Sektioui, lors de la conférence de presse qui a suivi la demi-finale aller de la Coupe du trône contre l’Ittihad de Tanger, ne passent pas.
Le jeune coach de 39 ans a tiré à boulets rouges sur ses responsables, les accusant de tous les maux. Ils fausseraient, selon lui, son travail. Des propos qui ont suscité le courroux des dirigeants dont le président Ahmed Mernissi est monté au créneau pour battre en brèche les accusations de Sektioui.
Selon des sources de Le360sport, l’entraîneur a rencontré un membre du bureau dirigeant auquel il a présenté des excuses. « Il a surtout mis sa colère sur le compte de la pression », déclare-t-on. Heureusement que les responsables qui ont su raison garder, ont accepté ses excuses et l’ont maintenu. Mais il est certain qu’il est désormais attendu au tournant. Et gageons un nouveau faux pas de l’équipe le condamnera à plier bagage.