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Botola D1. Pourquoi l’IRT ferait un beau champion

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Lundi, l’Ittihad de Tanger a battu le RAC à Casablanca pour devenir leader du championnat avec 33 points. Cette victoire est la 7e consécutive des Tangérois qui affichent bien leurs ambitions cette saison.
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L’IRT est actuellement leader du championnat avec 33 points. L’équipe de Driss Lemrabet a effectué une « remontada » exceptionnelle au classement de la Botola après un début compliqué. Les Bleu et Blanc sont bien partis pour finir champions. Voici pourquoi…

Le déclic, c’est Driss Lemrabet

L’IRT a commencé la saison avec Badou Zaki sur le banc. L’ancien sélectionneur national a quitté son poste au bout de 8 journées. Les dirigeants ont fait confiance à son adjoint, Driss Lemrabet, proche des joueurs. Pari réussi puisque l’IRT demeure invaincu et le jeune coach a pu ressouder le groupe derrière un objectif commun: offrir un premier titre majeur à la ville de Tanger.

Un club qui a faim de titres

Depuis toujours, l’IRT est une équipe qui joue un beau football. Avec un jeu séduisant, très engagé et des supporters formidables, les Bleus n’ont, pourtant, jamais pu être champions. Cette équipe qui aura 35 ans cette année, manque de titres majeurs et cette génération a une sacrée envie de marquer l’histoire.

Un effectif expérimenté

L’IRT a des joueurs capables d’aller au bout cette saison. À la différence du HUSA qui possède une équipe assez jeune et inexpérimentée (à quelques exceptions), l’Ittihad de Tanger peut compter sur un joueur comme Mehdi Naghmi devant. Avec déjà 9 buts cette saison, l’ancien de l’AS FAR est capable de marquer dans les matchs les plus difficiles pour faire la différence.

Des supporters impressionnants

L’IRT peut compter sur 45.000 supporters à chaque match. Les fans répondent présents à chaque fois que l’équipe a besoin d’eux. Quand le club jouait pour la montée, le grand stade de Tanger affichait toujours complet. Si l'Ittihad continue sur sa lancée, on s’attend à des feux d’artifices, au vrai sens du terme.

Une stabilité au niveau directionnel

Les dirigeants du club ne subissent pas de pression. Le président Aberchane n'a pas d'opposition. En plus, le club n’a pas l’obligation de remporter le titre, mais au fil des matchs l’appétit grandit. Le comité peut pousser ses joueurs à créer l’exploit, Driss Lemrabet fera le reste pour atteindre cet objectif. Et si l’histoire devenait plus belle avec un titre au bout?

Par Nassim Elkerf
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