Botola D1. Public entassé et journalistes humiliés, l'organisation a entaché le Clasico

À l’occasion du Clasico qui s’est soldé par un match nul (1 - 1) entre le WAC et l’AS FAR, les journalistes présents et supporters voulant assister et couvrir le match au sommet en ont vu de toutes les couleurs. Après un parcours du combattant pour acquérir les tickets et badges, c’était le moment tant attendu de tester les tourniquets et capacités d’organisation. Avec à la baguette Casa Events, épaulée par plus de 3000 agents de police, l’organisation a été un véritable fiasco, qui a déclenché la colère des présents.

Car pour les journalistes, il fallait attendre le passage de plus de 43 membres de chacune des deux équipes, avant de pouvoir acquérir un badge donnant accès à la zone presse du «nouveau» complexe Mohammed V. Un manque d’organisation injustifié, même si les autorités ont «essayé» de faire le nécessaire. Selon plusieurs supporters présents sur place, le barrage erigé à plus d’un kilomètre du stade pour la vérification des tickets n’a servi à rien à part à retarder les supporters pressés. Il y avait bel et bien des gens qui circulaient sans tickets aux alentours du stade, à la recherche d’un vendeur au marché noir.

Ces derniers ont profité du manque d’informations pour falsifier des tickets et les mettre en vente. Une copie conforme du ticket original, à un détail près, le code barre. Ce dernier représente la partie la plus importante, et la seule infalsifiable du bout de papier. Le code permet d’ouvrir les tourniquets qui donnent accès au stade, et plusieurs tickets ont été vendus au marché noir, et des fois même aux guichets du stade, sans cette partie essentielle. Ce qui a causé une autre scène d’encombrement aux portes du stade.

Plusieurs supporters qui ont assisté au match nous ont confié qu’ils n’ont pu accéder aux gradins qu’en seconde période, alors que la tribune « sud » était fermée pour aucune raison valable, sachant que les supporters de l’AS FAR étaient isolés dans une zone sans «danger». Tous ces faits, ont poussé les supporters du Raja (qui joue mercredi face au FUS) à acquérir les billets plus tôt, mais malheureusement, ils ont rencontré un tout autre problème lié à la disponibilité des fameux tickets à code barre, qui ne sont toujours pas sur le marché à moins de 24h du match qui opposera le Raja au FUS, ce mercredi.