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Botola Pro: mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le championnat marocain?

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Kiosque360. Manque de moyens, délocalisation, stades moyenâgeux… À l’aube de cette saison 2017-2018, plusieurs écuries doivent faire face à plusieurs problèmes qui, malheureusement, deviennent récurrents. Mais comment en sont-ils arrivés là? Éléments de réponse.
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Plus que quelques jours nous séparent de la reprise de la Botola Pro. Et à la veille de cette cuvée 2017-2018, le constat est alarmant: les clubs marocains sont au bord du gouffre. Chaque écurie se prépare, tant bien que mal et avec les moyens dont elle dispose, mais doit également faire face à des problèmes qui deviennent récurrents. Dans sa livraison du 26 juillet, Al Masae énumère ces difficultés.

Pour nos confrères, la programmation arrive en pole position. Débuter la saison en même temps que la Coupe du trône et à quelques jours des quarts de finale de la Ligue des Champions et de la Coupe de la CAF n’arrange en rien les clubs, surtout le WAC et le FUS, représentants du Maroc dans les compétitions continentales. Le quotidien arabophone estime que trop de matchs fatiguent les joueurs, baissent le rendement des équipes et avec lui le niveau du championnat.

Deuxièmement, la situation financière des clubs. Toujours selon Al Masae, ces derniers peinent à dégager suffisamment de recettes pour faire face à leurs charges. Certains estiment que les subventions des institutions étatiques sont très faibles, d’autres pointent du doigt la mauvaise gestion des dirigeants.

On retrouve en troisième rang des péchés capitaux des équipes marocaines: les assemblées générales. Le journal arabophone trouve anormal le fait que la totalité des 16 clubs de la Botola n’ait pas encore tenu d’assemblée générale. Pourtant la loi est claire: la date limite est fixée au 31 juillet.

Mais le gros dilemme pour Al Masae sont les stades. Plusieurs clubs devront chercher un “refuge” pour accueillir leurs matchs à “domicile”. C’est le cas de la Renaissance de Berkane, du Difaâ d’El Jadida et du Rapide Oued Zem, qui se retrouvent sans domicile fixe. S'ajoute à cela l’état catastrophique des pelouses.

Pour nos confrères, la Ligue nationale de football professionnel (LNFP), présidée par Said Naciri, est la principale responsable de tous les maux de la Botola. Depuis sa création, il y a deux ans, cette entité n’a rien rapporté de nouveau au football marocain.

Après, il ne faut pas s’étonner lorsque la majorité des rencontres se termine par un score nul et vierge.

Par Le360sport
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