La valse des entraîneurs fait rage!

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La valse des entraîneurs est, cette saison encore, un sport très prisé dans la Botola. Découvrez qui sont les coachs qui ont déjà quitté leur poste depuis l'entame de la saison.

Le 31/12/2018 à 08h09

Il ne fait pas bon coacher une équipe de Botola ces temps-ci. La valse des entraîneurs fait rage dans le championnat local. 7 entrapineurs ont déjà été licenciés par 5 clubs, et ce, après seulement 13 journées.

Driss Lamrabet (IRT): Il est viré dès le 25 septembre. Trois matchs nuls dès l’entame de la saison l’ont poussé vers la sortie. Lamrabet restera pourtant dans l’histoire comme l’entraîneur qui a permis à Tanger de remporter son premier titre de champion du Maroc.

Abdelilah Sektioui (WAC): le 25 septembre, il jette l’éponge. Il démissione quelques jours après l’élimination du Wydad en quarts de finale de la Ligue des Champions, face à l’Entente de Sétif. Il était alors fortement critiqué par les supporters. Sektioui laisse le Wydad à quelques jours du match aller des 16e de finale de la Coupe arabe, face aux Libyens d’Al Ahly Tripoli. René Girard le remplace.

Abderrahim Talib (DHJ): le 26 octobre, le technicien quitte le Difaa d’El Jadida deux ans et demi après son arrivée. L’entraîneur est licencié à cause d’une défaite contre le KACM (2-1) en Botola, mais surtout après une élimination en quarts de finale de la Coupe du Trône face à la RSB. Le DHJ est également sorti dès la phase de groupe de la Ligue des Champions de la CAF. Talib laisse le Difaa à la 3e place du classement de Botola avec 9 points à son compteur. Il est alors à un point du leader, le KACM. Le Français Hubert Velud lui succède.

René Girard (WAC): le 13 novembre marque le dénouement d’une longue histoire. René Girard est licencié après une réunion avec Said Naciri, le président du Wydad. Sa défaite face au Chabab Rif Al Hoceima (2-1), le 11 septembre, lui a été fatale. Sous Girard, qui a pris le train en route les Rouges sont éliminés en demi-finale de la Coupe du Trône face à la RSB et en huitièmes de finale de la Coupe arabe des clubs face à l’Étoile Sportive du Sahel. Faouzi Benzarti, parti cet été, revien pour succéder au Français.

M’hamed Fakhir (AS FAR): entre son capitaine qui l’accuse de clientélisme et de corruption dans un enregistrement téléphonique qui a fuité, l’AS FAR qui est dernière du classement de Botola, les menaces de morts…M’hamed Fakhir est sans doute celui qui a connu la fin la plus amère. Le 6 décembre, il quitte son poste de coach et empoche la somme de 1,8 millions de dirhams. Il demeure sans succession officielle pour le moment.

Faouzi Jamal (KACM): c’est une défaite par 2-0 face au CAYB, suite à une série de mauvais résultats en championnat, qui a eu raison de lui, le 24 décembre. Il laisse le club de la ville ocre à la 11e place au classement avec 13 points à son compteur, (3 victoires, 4 nuls, 6 défaites). Faouzi Jamal a réussi le pari de maintenir le Kawkab la saison écoulée, mais il n’a pas survécu à l’exercice actuel. C’est Aziz El Amri qui prendra sa place, le 26 décembre.

Ahmed Ajlani (IRT): il n’aura passé que trois mois à la tête de l’IRT. Le technicien tunisien a été démis de ses fonctions le 25 décembre, après l'élimination de Tanger en Ligue des Champions. Il laisse l’IRT à la 11e place du classement à un point du premier relégable.

Qui sera le prochain?






Par Oumeïma Er-rafay
Le 31/12/2018 à 08h09