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Le Raja n’est qu’une victime

Posté le 01/03/2018 à 00h10 par Ismail El Fassi

Kiosque360. La fédération royale marocaine de football, la Ligue nationale de football professionnel ou encore le comité directeur du Raja et son président sont tous responsables de la situation actuelle au club.

Dans son numéro du 1er mars, le quotidien arabophone Assabah publie une sorte de rappel des principaux faits enregistrés au Raja de Casablanca depuis la première assemblée du 12 janvier dernier. Le journal tente d’expliquer que le président du club et son comité ne sont pas les seuls responsables de la situation actuelle du Raja, et que la FRMF n’a pas été irréprochable dans son dossier.

Pour Assabah, le premier nom épinglé est celui de Abdessadek Boudal, représentant de la LNFP lors de l’AG du club le 12 janvier. Ce dernier aurait, selon le quotidien, mis la main à la pâte, lors de cette réunion, alors que sa mission se limitait à l’observation. Une AG qui, rappelons-le, a été écourtée avant que les adhérents ne puissent voter pour élire un nouveau patron.

Ce n’était pas le seul dépassement que rappelle le quotidien, qui n’oublie pas de mentionner que l’opération de vote, pour les rapports financier et moral, a été un ratage à tous les niveaux. Abdessadek Boudal aurait aussi, selon Assabah, oublié la liste des adhérents enregistrés à la LNFP et il s’est basée sur une autre qui visiblement été tronqué et mis au goût du président Hasbane.

Suite au tollé que cette AG avait soulevé, la commission de l’éthique et de la gouvernance à la FRMF a repris le dossier en main. Le Raja et son président ont été appelés à organiser une nouvelle AG, dans un délai de 30 jours, suite à une décision de ladite commission. Cette dernière explique dans un communiqué qu’elle devra faire le suivi pour s’assurer du bon dénouement.

La période accordée à Hasbane s’est terminée le mercredi dernier, sans qu’aucune AG ne soit organisée et la FRMF n’a rien pu faire pour remédier à cela. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a constitué une commission de 3 personnes qui essaiera de mener à bien la décision prise par la fédération préalablement.

D’ailleurs, pour le journal, depuis que Boudrika veut redevenir président des verts, la FRMF a changé son comportement avec Hasbane. Assabah explique que l’ancien patron du Raja est l’ennemi juré de la FRMF, qui préfère en quelque sorte que Hasbane reste en place. Le discours violent de Lekjaâ contre l’actuel président du Raja lors d’une émission télévisée après le 12 janvier n’est plus le même depuis quelques jours, comme le constate Assabah. Mais le quotidien oublie aussi de mentionner que c’est Boudrika qui est la cause de tous les problèmes, financiers et administratifs, dont est victime actuellement le Raja.

Par Ismail El Fassi

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1 commentaires /

CHENKO

Le 09 Mar. 2018 à 10h27

Tout d’abord, je profite de mon message, pour souhaiter un bon rétablissement à notre Super souverain, pour une Photo avec les lions en final 2018, comme avec le Raja à Marrakech !

Kiosque360. La fédération royale marocaine de football, la Ligue nationale de football professionnel ou encore le comité directeur du Raja et son président sont tous responsables de la situation actuelle au club.
Bravo pour votre article, car il confirme mes dernières allégations sur le dernier traquenard tendu au Raja, et c’est exactement le même scénario que l’année dernière qui est dupliquée, même lieu, et même orientation pour sanctionner et frapper lourdement le Raja, perte du titre en faveur du WAC « attribution des pénos pratiquement à chaque match »et la tension financière que cela a engendré pour le budget de fonctionnement du Raja.

Tous le monde connaît les raisons qui ont conduit l’ancienne Président du Raja Mr BOUDRIKA de démissionner de la FRMF en 2016, (alors que le Président du WAC et toujours au poste !).
Le probable retour de Mr BOUDRIKA pour diriger le Raja, peut vraisemblablement nuire et perturber les magouilles de certaines personnes à la FRMF, ce qui peut expliquer et motiver l’organisation des derniers événements de Marrakech, exactement comme l’année dernière, ce qui a conduit à la perte du titre pour le Raja et surtout la tension financière subit par le Club.

Concrètement, Il faut savoir que JURIDIQUEMENT, il faut trois conditions cumulatives indispensables pour engager la responsabilité de la FRMF et ses complices, à savoir La faute, le lien de causalité et le préjudice, que subit le Raja et les joueurs depuis l’année dernière.
Ses trois éléments sont parfaitement et indiscutablement réunies, pour engager des poursuites, et demander des réparations pour les préjudices subit par le Raja pour les deux saisons.
Il me semble que parmi les adhérents du Raja, il y’a des ténors du Barreau, à qui je demande de vérifié mon argumentaire, pour le Raja et sa réputation planétaire, notamment en Europe, et je suis bien placé pour le dire, car j’habite à Paris depuis plus de 40 ans.
Ensuite, et si les faits sont établi, la justice doit être saisie pour demander réparation pour l’ensemble des préjudices subi par notre Club, depuis la saison dernière, plusieurs matchs à huit Claus, préjudice financier considérable avec le manque à gagner pour joueurs et les salariés du Club.
Dima Raja Monde