Ils sont Marocains, ils sont formés dans les clubs de la Botola et ils ont marqué l’histoire du championnat de leur empreintes. Voici les 11 meilleurs joueurs passés par notre ligue Domestique ces 1à dernières années.
Gardien de but: Anas Zniti
Voilà un joueur à la hauteur malgré son gabarit (1m78, 79 kg). Le portier du Raja, formé au MAS, est tout simplement le gardien le plus marquant des 10 dernières années. À 31 ans, il compte 2 Coupes du Trône (en 2010 avec le MAS puis 7 ans plus tard avec le Raja), 2 Coupes de la CAF (2011 et 2018), 2 Supercoupes de la CAF (2012 et 2019). Deux fois vice-champion du Maroc (2011 et 2019), le portier ajoutera-t-il ce titre à son palmarès dans les années à venir? Sa performance la plus mémorable est sans doute la finale de la Coupe de la CAF 2011 face au Club Africain lorsqu’il sort deux penalties et inscrit le tir au but de la victoire. Gardien indiscutable avec l’équipe nationale des joueurs locaux, il a aussi remporté le CHAN 2018.
Arrière droit: Abdellatif Noussair
Comme Zniti, Abdellatif Noussair est toujours en activité, évolue au plus haut niveau et a été formé au MAS. Le latéral droit du Wydad de Casablanca possède une des armoires à trophées les plus fournies de l’histoire des Botolistes. Sans être un monstre de technicité, Noussair, combatif et engagé, s’est toujours trouvé au bon endroit au bon moment. Il remporte la Coupe de la CAF et la Coupe du Trône en 2011 avec le MAS avant de faire le plein avec le Wydad: 3 Botolas (2015, 2017 et 2019), 1 LDC (2017) et 1 Supercoupe de la CAF (2018). Noussair s’est également hissé jusqu’en finale de la CAN U23 2011 avec la génération des Younes Mokhtar et autres Abdelaziz Barrada, décrochant un billet pour les JO de l’année suivante.
Arrière central: Mohamed Oulhaj
Défenseur de talent, il a été lancé aux côtés d’Abdelatif Jrindou et a vu éclore des joueurs comme Ismaïl Benlamaalem ou plus récemment Badr Benoun. Demeuré fidèle au Raja, sa dextérité et son sens de l’anticipation font de lui un élément inévitable dans ce onze-type. Avec les Verts, il remporte une multitude de titres dont trois en Botola (2009, 2011 et 2013), deux en Coupe du Trône (2012 et 2017) en plus de la Coupe de la CAF 2018 et de la Supercoupe 2019. Oulhaj, qui s’est mis en retrait depuis environ deux ans, est un des grands artisans du parcours historique du Raja en Coupe du Monde des clubs 2013 (finaliste).
Arrière central: Mustapha Lamrani
Véritable roc, Lamrani est formé à la Jeunesse Sportive El Massira, mais brille surtout avec le MAS (2004-2012). Il est surtout le capitaine immuable de cette équipe fassi qui vivra une saison 2010-2011 inoubliable (vice-championne du Maroc, vainqueur de la Coupe de la CAF, de la Coupe du Trône et de la Supercoupe de la CAF). Il est connu pour avoir refusé de nombreuses offres émanant du Golfe.
Arrière gauche: Adil Kerrouchi
Voilà un autre élément phare de la génération 2013 du Raja. Formé au DHJ avec qui il est vice-champion du Maroc en 2009, Adil Kerrouchi aura été un joueur marquant du club casablancais où il évolue entre 2012 et 2018. Toujours très remuant, ce latéral gauche s’est fait connaître pour ses coups-francs et son affection pour les angles fermés.
Milieu défensif: Salaheddine Saidi
Son absence s’est récemment fait sentir au Wydad. Cadre des Rouges depuis 2014 et emblème du renouveau du club casablancais post-Akram, Saidi a été formé au KACM (2004-2011) et a aussi effectué un passage à l’AS FAR (2011-2014). Capable de jouer en tant que défenseur central, son poste de prédilection restera celui de milieu défensif. Comme la majeure partie des membres de ce onze-type, Saidi n’aura pas pu se frayer un chemin vers l’équipe nationale. Il a pourtant remporté la Coupe arabe des Nations en 2012 aux côtés des Yassine Salhi et des Abdesslam Benjelloun.
Milieu offensif: Mouhcine Metouali
«Maestro», «Joker»… les supporters des Verts ne se lassent pas de Metouali. Il y a un peu moins d’un mois, il a crucifié le Wydad d’une remontada de feu en 8es de finale de la Coupe Mohammed VI (1 but et 2 passes décisives). Capitaine des Verts lors de l’épopée de 2013, il s’est longuement exilé aux Émirats puis au Qatar (de 2011 à 2019) et a retrouvé le Raja cet été alors qu’il semblait proche de la fin… pas vraiment.
Milieu offensif: Walid El Karti
Héros malheureux du Scandale de Radés (son but injustement refusé fait éclater le scandale: absence de la VAR et sacre houleux de l’Espérance), Walid El Karti est un des meilleurs joueurs passés par la Botola ces dix dernières années. À seulement 25 ans, il compte 5 titres avec les Rouges depuis son arrivée de l’OCK en 2013. El Karti compte également une belle carrière avec les Lionceaux: médaillé d’or des Jeux méditerranéens et médaillé d’argent des Jeux de la Francophonie en 2013, mais aussi finaliste et meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 2015.
Milieu offensif: Chamseddine Chtibi
Ce milieu offensif a marqué trois clubs: d’abord le FUS avec qui il remporte le doublé Coupe du Trône-Coupe de la CAF en 2010, puis le MAS avec la mémorable génération de 2011 et enfin le Raja avec qui il remporte la Coupe du Trône en 2012 avant de vivre la folle aventure de 2013. Il devient alors le premier Marocain à remporter trois Coupes du Trône consécutive avec trois équipes différentes.
Attaquant: Mohcine Iajour
Meilleur buteur du Raja en 2013, 2014, 2018 et 2019, Mouhcine Iajour est désigné meilleur buteur de la Botola lors de ces deux dernières années. Son sens du but, sa discipline et son engagement font de lui le meilleur buteur passé par le championnat marocain. Avec trois passages au Raja (de 2003 à 2007 puis de 2012 à 2014 et enfin de 2017 à 2019) et un au Wydad (2010-2012), il remportera 7 titres. Il est accessoirement le meilleur buteur marocain en compétitions africaines.
Attaquant: Abderrazak Hamdallah
Avant de devenir le meilleur buteur mondial de l’année civile 2019, Abderrazak Hamdallah a fait ses premiers pas en Botola avec l’OCS. Lancé lors de la saison 2010-2011, il réalise un exploit inédit lors de sa dernière saison au Maroc en finissant meilleur buteur de la Botola en 2012-2013 avec 15 buts inscrits alors qu'il n'a disputé qu'une demi-saison avec les Requins. La suite, elle, tout le monde la connaît.