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L’Ittihad de Tanger: un club en quête de repères

Posté le 08/06/2017 à 22h00 par Omar Sara

Kiosque360. Après une deuxième année passée en division d’élite, l’IRT n’a pas connu encore la stabilité technique et dépense sans compter et sans véritable stratégie. Badou Zaki, qui a récemment débarqué sur le banc tangerois, a du pain sur la planche.

C’est une année blanche qu’aura vécue l’IRT, qui s’est contenté d’une cinquième place. Une année marquée également par des recrutements décevants et des sommes astronomiques déboursées sans résultats probants, indique Al Akhbar du 9 juin. Le quotidien informe que le club de la ville du détroit s’est séparé de douze joueurs qui ont composé son ossature cette saison. En contrepartie, l’IRT a déjà recruté plusieurs joueurs.

Une stratégie de recrutement marquée par l’improvisation en l’absence de stabilité technique au sein du club, marquée par le départ du coach Abdelhak Benchikha et la fin de son projet sportif qui s’étalait sur trois ans. La politique maladroite de recrutement de l’IRT montre également l’incapacité du club à produire de jeunes joueurs de bon niveau au sein de son école, et les matchs disputés lors des dernières journées du championnat ont démontré les limites de la réserve du club. Résultat : plusieurs de ces joueurs seront prêtés à d’autres clubs pour gagner en expérience.

Selon Al Akhbar, le recrutement de 26 joueurs pendant cette saison écoulée a coûté au club la bagatelle de 202 MDH. Au total, le club a dépensé près de 305 MDH, sans compter les frais inhérents au déplacement à l’étranger lors de la participation l’IRT à la Coupe de la CAF. Les supporters de l’IRT n’ont pas aidé non plus leur club puisque contrairement à la première saison du club en division d’élite, l’affluence au grand stade de Tanger a été faible.

Selon Al Akhbar, les six premiers matchs disputés à domicile n’ont pas rapporté plus de 980.000 dirhams, pour un stade avec une capacité de 45.000 places. Badou Zaki s'apprête à vivre un grand défi puisqu’il va devoir rebâtir l'effectif du club sur de nouvelles bases. Lescaisses de l’IRT vont en pâtir alors qu'elles peinent à trouver des sponsors pour diversifier ses ressources financières.

Par Omar Sara