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Matchs arrangés: la FRMF fera feu de tout bois pour dissuader les tricheurs

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football. © Copyright : DR
Kiosque360. À cinq journées du terme de la Botola, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) s'active pour sévir contre les dirigeants tentés d’exercer des pressions et de proposer des arrangements. Il s'agit d'éviter la dénaturation des résultats de certains matchs en cette fin de saison.
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La plus haute instance du football marocain a sorti une mise en garde ferme: si les soupçons pèsent sur quelqu’un, la fédération prononcera des sanctions pouvant aller jusqu'à la radiation. Pour préserver l'intégrité de la compétition et lutter contre la manipulation des résultats de la Botola Pro, la FRMF a décidé de mettre en place un certain nombre de mesures pour sévir contre d'éventuelles dérives et défendre l’éthique sportive.

Dans ce sens, affirme Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 26 avril, les trois dernières affiches de la Botola de cette saison seront programmées en même temps. Mieux encore, les performances des arbitres seront consciencieusement évaluées par des superviseurs épaulés par des assistants.

La commission de discipline de la FRMF a également eu la main lourde dans l'affaire du match truqué opposant le Chabab Mohammedia et l'Union sportive musulmane d'Oujda (USMO), qui s'était soldé par la victoire de l’USMO (1-0).

À l'origine de l'affaire, une plainte du président du Chabab pour soupçons d’entente illicite entre El Iraki et les joueurs de l’équipe, qui auraient «levé le pied» contre l'USMO. Les deux équipes évoluent en divion amateur. Dans la foulée, des écoutes ont fuité, impliquant l’entraîneur adjoint du CAM et qui révélaient le projet d’arranger ladite rencontre.

El Iraki a quitté son travail chez les FAR et a été, en outre, interdit d'exercer toute activité sportive pendant cinq ans. La commission de discipline de la FRMF a requis également une amende de 50 000 DH contre lui pour «fraude sportive» et «des faits de corruption». Il a, en revanche, été victime de plusieurs personnes qui l'ont piégé, évoquant qu'elles ont regretté leur «bêtise».
Plusieurs autres suspensions ont été prononcées.

Par Omar Sara
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