Quand les arbitres sont agressés physiquement

A la fin de chaque journée de la Botola, avec ses deux divisions les critiques envers les arbitres refont surface. Dans son édition du 21 mars, le quotidien arabophone Assabah revient sur les erreurs d’arbitrage qui ont marqué la dernière journée. A commencer par les critiques qui ont fusé à l’encontre de l’arbitre Karim Sabri qui a officié la rencontre entre le Hassania d’Agadir et le Chabab Atlas de Khenifra. Le club du Souss s’estime lésé par l’homme en noir, car il lui aurait refusé un but et aurait accordé un autre au club advere. L’entraîneur Abdelhadi Sektioui, du HUSA, conteste aussi du carton rouge qu’il a obtenu.

D’un autre côté, le Moghreb de Tétouan a beaucoup contesté les décisions de Daki Reddad, qui a arbitré le match face à l’AS FAR et qui a expulsé le joueur du MAT Selman Ould Lhaj et son entraîneur Sergio Lobera.

Le quotidien Assabah estime que ces deux arbitres suscitent beaucoup de critiques et pourtant ils sont habituellement choisis pour diriger des rencontres importantes. En face de cela, d’autres arbitres plus jeunes sont écartés, remarquent nos confrères d’Assabah. Hicham Tazi a lui aussi été vivement critiqué après la rencontre qui a opposé l’Olympique de Khouribga et le KAC de Kénitra.

Le plus grave, c’est ce qui s’est passé lors de la rencontre de deuxième division qui s’est jouée à Oujda et qui a opposé le Mouloudia local et le Yousoufia de Berrechid. L’arbitre Mohamed Selman a été agressé par des dirigeants du MCO et le public oujdi, selon le journal. Les trois arbitres ont été contraints de rester plus d’une heure dans leur loge avant de pouvoir quitter le stade. Même son de cloche à Nador, quand l’arbitre Yaacoubi a été physiquement attaqué après un match de troisième division.