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Raja-CRA: Juan Carlos Garrido déjà sous pression

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À quelques heures du coup d'envoi du premier match du Raja en championnat, toute la pression est sur l'entraîneur, Juan Carlos Garrido. Explications.
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Depuis le départ de Saïd Hasbane, le président le plus controversé de l'histoire du club, l'homme sous pression est Juan Carlos Garrido. Premièrement, parce qu'une partie des supporters considère qu'il est de mèche avec l'ancien patron, et deuxièmement parce qu'il n'arrive toujours pas à faire l'unanimité. Sur les réseaux sociaux, où aux abords du stade après les matchs, il est pointé du doigt à chaque contre performance des Verts.

Aujourd'hui, toute la pression est sur le technicien espagnol qui doit faire taire les critiques en gagnant... avec la manière aussi, car ses détracteurs n'hésitent pas à l'attaquer sur Twitter quand leur équipe joue mal.

Après les résultats médiocres de la saison dernière, le comité provisoire qui dirige le club a recruté 8 joueurs pour renforcer l'effectif. Le technicien est comblé, comme il l'a déclaré en conférence de presse. "Aujourd'hui, on a un effectif qui nous permettra de jouer les compétitions jusqu'au bout".

Cette semaine, c'est un tout autre casse-tête qui s'ajoute aux problèmes de Garrido avec les supporters. Alors qu'il a préféré écarter Issam Erraki après l'avoir privé du brassard de capitaine au cours de la saison dernière, le joueur a résilié son contrat avec les Saoudiens d'Al Raed et voudrait bien retrouver le club casablancais. 

Mais selon nos sources, l'entraîneur ne veut pas du joueur de 37 ans dans son effectif, même si ce dernier jouit d'une grande popularité chez les fans comme le prouve ce tweet.

Une position qui met plus de pression sur Garrido qui va affronter le Chabab Rif Al Hoceima ce soir à 20h30 pour le compte de la première journée du championnat. La victoire est impérative pour faire passer l'orage qui a suivi la défaite à Kinshasa face à l'AS Vita Club (2-0) en Coupe de la CAF, dimanche dernier. Autrement, l'étau va se resserrer autour du technicien le mieux payé de la Botola (400.000 dirhams par mois). 

Par Nassim Elkerf
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